Découvrez les 120 artistes
de l’édition #11
Après Jef Aérosol, Hervé Di Rosa, JonOne, Speedy Graphito , DEMAITER et Sandrot, c’est l’artiste anglais LUKE NEWTON qui sera la parrain de Solid’Art Lille 2025.
Luke Newton, originaire du nord de l’Angleterre, vit entre Roubaix et Paris où il développe une œuvre éclectique mêlant collage, sculpture et peinture. Ses œuvres, aux finitions industrielles et aux formes épurées, jouent sur le paradoxe entre banalité apparente et profondeur conceptuelle. Newton interroge la valeur symbolique des objets en les recontextualisant dans un univers pop et décalé.
« C’est un immense honneur de parrainer Solid’Art et d’apporter mon soutien au Secours Populaire du Nord. Cette région, par bien des aspects, me rappelle ma ville natale.
Grâce à l’initiative remarquable du Secours Populaire, de nombreuses familles peuvent profiter de vacances qui offrent un véritable moment de répit. Ces instants suspendus permettent aux enfants de s’évader, de rêver et de laisser libre cours à leur créativité. Autant de souvenirs inestimables qui les guideront dans la construction du monde de demain. With Love ».
Luke Newton signe l’affiche du salon Solid’Art Lille 2025 avec une œuvre emblématique : un cœur stylisé. Par son design captivant, ce motif symbolise à la fois la générosité et l’élan créatif qui animent cet événement.
Anagraphis est une maison d’édition de sérigraphies d’art et d’estampes numériques, signées et numérotées.
Avec un fonds de plus de 8 000 sérigraphies d’art et près de 190 artistes édités, la maison d’édition présente de nombreux mouvements artistiques : l’Art Contemporain, le Street Art ou encore la Bande Dessinée !
Robert Combas, Errö, M. Chat, Siné, Mist, Shleton, Pablo Picasso, Robert Crumb, Mezzo, JonOne, Jace, … Depuis plus de 40 ans, Anagraphis est soucieuse de partager ses productions artistiques avec le public.
La maison d’édition Anagraphis est partenaire de cette première année édition de Solid’Art Paris.
L’Atelier Kencre est un atelier artisanal de sérigraphie créé à Lille en 2017, spécialisé dans l’impression sur papier.
Artistes présentés : Nasty ; Mister P ; Kelu Abstract ; Wayne Danza ; Claire Fanjul ; Vincent LELIEVRE ; Thomas Berthier, …
Wayne Danza – séance de dédicace
Vincent Lelievre – Séance dédicace
Solidaires … yes we are ! We Art 51 est un concept innovant qui révolutionne l’accessibilité à une œuvre originale d’un artiste contemporain. Comment ? – En la déclinant en sérigraphie à 50 exemplaires, tous numérotés et signés de la main de l’artiste. Chaque achat d’une sérigraphie permettra de gagner des sérigraphies rehaussées à la main par les artistes. Et vous qui êtes à la recherche d’une pièce unique … que diriez-vous de vous offrir un billet unique, customisé par des artistes venant des 4 coins de la France… les dollartistiques fleuriront sur le stand We Art 51
Artistes présentés : Cren, Thomas Van Hecke, DrColors x Wedes, 22h22, Kabrit, Jean-Jacques Tachdjian, Kylab, Amose, Chloé Besnard, Quentin DMR, Ërell, IPNS, Varoc, Ouroboros, Régis Lelièvre, Laurence Pigeyre, Lou Ducatillon et Alexandre Wirth.
Liste des dollartistiques : Chanoir, Izak Zenou, Geneviève Gauckler, Bishop Parigo, Colonel Moutarde, Jeremy Schiavo, Tabas, Loïc Lusnia, Remi Cierco, Djiango, Cofee, Geleb, Ster, Chris Puddy, Le CyKlop, Ekiem, FloO Wouack, Jérôme Masi, Louis Torres, Mara, MrGarcin, Oré, Quentin DMR, Sanckoblack, Walter Minus … et bien d’autres
Olivier Ribardière est l’un des photographes d’enfants les plus talentueux de sa génération. Les plus grandes marques de haute couture, la publicité et la presse font appel à lui. La rencontre d’Olivier avec Olivia François (créatrice, styliste) va s’avérer déterminante dans la réalisation de costume uniques, aboutissant à plusieurs univers
Dans le cadre de Solid’Art, Olivier réalisera des portraits uniques tirés sur papier d’art et numérotés. Tel un grand maitre de la peinture flamande ou espagnole, il vous mettra en lumière en vous enveloppant d’un clair-obscur subtil pour mieux ressentir vos émotions et forces singulières. Olivia vous habillera, vous ou vos enfants, en costume d’époque ou de super héros (uniquement pour les enfants)
Réservation de créneaux (séance 1h) sur les 3 jours du salon.
Inscription et information : 06 07 49 62 29 / olivierribardiere63@gmail.com
Instagram @olivia_et_olivier
En hommage à Gilles Defacque, figure emblématique du théâtre et de la poésie clownesque récemment disparu, l’artiste pochoiriste réalisera un portrait de ce clown hors du commun. La performance sera accompagnée à l’accordéon par Salim Sferdjella, et ponctuée de lectures de textes par Jacques Motte.
À travers cette œuvre vivante, c’est l’esprit libre, tendre et subversif de Gilles Defacque qui sera célébré — celui d’un artiste inclassable, ayant marqué des générations par son talent, sa générosité et son humanité.
> Dédicaces et performance : Vendredi dès 17h
Artiste peintre animalière contemporaine. Ses portraits animaliers au style singulier offrent de remarquables compositions aussi bien sur toiles que sur des murs de grand format. Une performeuse née !
> Performance le samedi à 17h
Il existe une écriture plus vaste que celle des mots : celle de nos gestes, de notre présence, de l’instant. C’est cette trace vivante que Ludovic Pessin cherche à capter par un geste direct de la main, simple et universel. Venez découvrir son travail en action et échanger autour de sa démarche.
> Performance dimanche à 11h
Djiango, architecte du portrait, marie son expertise en architecture à son art, créant ainsi des œuvres qui se présentent comme des projets architecturaux.
L’artiste réalisera une performance durant les 3 jours du salon !
Artiste belge et passionné, je crée chaque jour car l’art m’est nécessaire. Les bombes sont mes outils de prédilection, elles m’offrent une liberté plus difficile à acquérir avec des outils classiques. Après des études en arts et aux beaux-arts, c’est en bousculant mes acquis que je trouve mon style et ne cesse de le faire évoluer. Créer un pont entre l’art abstrait et le graffiti est un peu mon fil rouge. Je crée spontanément, chaque trait entrainant le suivant. Je suis un artiste heureux.
> Performance : Samedi à 15h
En hommage à Gilles Defacque, figure emblématique du théâtre et de la poésie clownesque récemment disparu, l’artiste invitera les visiteurs du salon à participer à la création collective d’une œuvre inspirée du pixel art.
cssJPG Jenfi est un artiste participatif urbain & contemporain qui questionne notre relation à l’environnement naturel, urbain, social, digital, intime. Au salon Solid’Art, Jenfi et Enedis invitent les visiteurs à explorer comment le réseau électrique peut devenir un moteur de lien social, de diversité, d’engagement et de solidarité pour transformer ensuite les idées en leur propre œuvre participative.
L’artiste Tommy Knuts invitera les visiteur du salon à réaliser ensemble une fresque type « coloriage numéro d’Art ». Il aura au préalable, dessiné les tracés sur une grande toile tendue. Chaque zone à colorier sera marquée d’un numéro. Des pots de peinture numérotés de chaque couleur seront disponibles. Une fois finalisée, la toile sera offerte au Secours Populaire et trouvera sa place sur l’un des postes de distribution d’Enedis à Lille.
Adré est un artiste autodidacte né le 27 octobre 1980 à Lille. Éducateur spécialisé de formation, il en tire une sensibilité pour l’humain et le contexte social dans lequel il intervient. En 1997, il rencontre des graffiti artistes de la région et débute dans cet univers. En 2005, Adré découvre la photographie, et se tourne très vite vers la photographie de rue. Les anonymes évoluant dans la géométrie des grands espaces urbains deviennent un jeu où les attitudes, les lignes, la lumière, doivent être saisies avec habileté. Son travail devient plus figuratif et il effectue une série de portraits qu’il peint sur papier puis colle dans la rue. Les thèmes du temps qui passe, de la nature, de l’absurde, ou encore du quotidien reviennent souvent. Il est marqué par le travail de Picasso, Léger et des surréalistes.
Dans son travail, Marie mêle la géométrie à une certaine forme de poésie en créant des histoires sur l’invisible ou
l’éphémère. « La nature, et ce qui nous entoure en général, nous offre un fabuleux spectacle abstrait, vivant et en mouvement. J’y vois des formes, des lignes, des courbes, des ombres, des liens, des échanges et toute cela m’inspire de belles histoires que je me plais à retranscrire sur la toile. ».
Dans son travail récent sur toile, Marie a délaissé les lignes strictes faites au scotch au profit de formes simples, arrondies et apaisantes tracées à la main. Un retour à plus de minimalisme qu’elle complexifie toutefois avec un fond « mosaïque » créé avec des bandes de lin entrelacées et dont la texture tout à fait singulière se rapproche de celle du velours.
« Je peins des corps de femmes. Je cherche à illustrer ce que la Féminité m’inspire. Ses accords et désaccords. Je cache ces corps derrière des éléments.
Montrer du nu tout en le camouflant. Dire les choses sans les imposer. Par pudeur sans doute.
J’accompagne ce travail d’érotisme pudique d’œuvres plus figuratives. Toujours en gros plan. Comme pour montrer au plus près et perdre un peu l’autre. C’est devenu un jeu entre le spectateur et moi. Révéler sans exhiber. Dire sans imposer et permettre à l’autre d’explorer »
Michael Aubanel est un artiste lillois spécialisé dans les compositions architecturales. Ses œuvres, à la croisée de l’art et du design, jouent avec la profondeur, les perspectives et des palettes de couleurs captivantes.
A travers des découpes précises et superposées, il explore l’interaction entre structure et abstraction
https://www.instagram.com/michael_aubanel?igsh=bnM3eWNmaTVsb3Qy
Olivier Avez, photographe des Hauts-de-France, raconte des histoires en noir et blanc, influencé par Willy Ronis et Elliott Erwitt. Spécialiste de la photographie de rue et du portrait, il capte l’authenticité et l’humain. Dès 16 ans, la photo devient pour lui un moyen d’explorer la vie urbaine. Ses projets comme Fragments d’Histoires ou Regard d’artiste reflètent son regard humaniste. Exposé à Barrobjectif, Saint-Gobain ou Solid’Art, il perpétue la tradition de la photographie humaniste.
Jeune artiste guinéen installé à Montpellier, Bella Bah s’exprime aussi bien sur toile que sur les murs de la rue. Dans sa palette, ce sont ses émotions, son histoire et ses expériences qui définissent les couleurs. Evoluant dans un microcosme artistique, il s’inspire de ses pairs pour développer son propre style. Coloré et exotique, l’univers de Bella Bah vous fait voyager sur un autre continent.
Maxime, chef pâtissier, et Jade, styliste et designer textile, se rencontrent par hasard et décident, quatre-vingt-dix jours plus tard, de tout quitter pour partir voyager ensemble en Inde, au Népal et en Thaïlande. Inspirés par l’artisanat rencontré lors de leur périple, ils fondent à leur retour en France Bello & Bello.
Cette entreprise donne vie à des objets du quotidien fabriqués à la main, imprégnés de poésie et d’une profonde histoire.
Chaque création de Bello & Bello est une connexion entre le passé et le présent, entre l’artisan et l’observateur, offrant ainsi des pièces intemporelles qui laissent une empreinte durable dans le monde changeant de la décoration.
Passionnée par le domaine artistique, Danièle Bienfait a commencé par peindre puis a découvert la terre et toute la richesse et la beauté que l’on peut en tirer. «L’eau, la terre, le feu, trois éléments essentiels à la vie qui me fascinent.»
Son travail actuel est axé sur le couple, la famille, les amis et la féminité ; avec des finitions en Raku et son ultime épreuve du feu. Elle essaye à travers ses sculptures de transmettre un message ou une symbolique.
Formée à l’Ecole d’Art de Douai, elle anime un Atelier « Expression terre » et un Atelier « Enfants » à Templeuve en Pévèle, le partage étant pour elle très important.
Zacharie Bodson est né en 1998, cet artiste urbain lillois commença son travail en détournant l’image de Jack Nicholson. Le but était de parler politique, propagande et publicité.
Il imprègne l’ensemble de son travail de références historiques artistique. En plus du collage de rue il travaille avec différentes techniques alliant dessin, pochoir et collage sur divers supports. Il développe plusieurs séries comme Fake Beaux Arts ou il ré-interprète des oeuvres afin de les moderniser avec comme concept de sortir les tableaux des musées et les rendre accessibles au plus grand nombre. Propaganda et girl power ou en utilisant l’iconographie de la publicité des années 50 et 60 Américaine il parle de notre monde contemporain. Son objectif est de donner à voir, réfléchir, interpeller voire de heurter le public. Face au flot ininterrompu d’actualités, d’images et des aberrations du marché de l’art, tout ce qu’il produit est une catharsis.
C’est à vélo et appareil au cou que l’on croise Pierre Bonard, prêt à saisir un geste, un regard, une démarche qui transformera l’anecdote en poème visuel. De Paris à
Pondichéry, d’Islande au Vietnam, il quête le photogénique qui fera d’un lieu un mystère, d’une atmosphère, un flou onirique.
« Mes photographie s’adressent à tous » dit-il. Depuis dix ans qu’il pratique son art, il a su nous offrir une photographie de qualité au regard juste indépendant et sensible.
Émilie Bontoux explore la porcelaine pour créer des œuvres uniques entre sculpture et tableau. En accrochant la céramique au mur, elle brouille les frontières entre peinture, dessin et volume. L’écriture, centrale dans sa démarche, grave des mots comme des prières, mêlant émotion et réflexion. Elle oppose la douceur de la porcelaine à la rugosité du grès, unissant poésie et esthétisme. Inspirée par la nature, les voyages, les textes ou les rêves, elle sublime l’argile, révélant sa richesse et sa fragilité, reflet de notre humanité.
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Après une carrière de directrice artistique, Aude Bray-Deperne redécouvre la terre en 2016 à l’École d’art de Douai. Deux ans de résidence aux Ateliers Jouret renforcent sa pratique. Dans son atelier près de Lille, elle travaille le grès, jouant avec les teintes naturelles et la texture brute pour créer des sculptures minimalistes. Ses œuvres, vivantes et sensuelles, dialoguent entre elles autour des thèmes de la mémoire et de la transmission. Depuis 2021, elle partage aussi son savoir-faire en donnant des cours de modelage.
Ingrid Buffetaut, artiste plasticienne, scénographe et illustratrice diplômée des Arts Décoratifs de Paris, développe un travail graphique mêlant figuration précise et abstraction. Partant du dessin, elle croise cette pratique avec la scénographie, dans une démarche centrée sur le public. Inspirée du quotidien, elle interroge les évidences pour révéler la poésie des choses discrètes qui nous façonnent. Son travail, souvent sériel, explore l’épure et la notion de collection, mettant en lumière la singularité des sujets abordés.
CAPTON se distingue par sa remarquable dévotion à son art, incarnant l’essence même du peintre-sculpteur de lumière. Maîtrisant avec virtuosité technique, matière et palette chromatique, il transcende ces éléments pour donner naissance à des œuvres d’une profondeur inégalée, illustrant avec une rare puissance le monde animalier. Ce qui fascine tout autant chez CAPTON, c’est sa capacité à toucher au plus profond de l’âme humaine, offrant un chemin vers une sagesse qui éclaire à la fois la compréhension de l’animal et de notre propre nature.
Son œuvre, véritable lieu d’échange entre réalité et transcendance, témoigne d’une authenticité indéniable, reflétant la voie singulière de sa propre réalité artistique.
Carrandié David :
David Carrandié place le paysage au cœur de sa peinture, des Flandres à l’Italie. Parfois ponctuées de figures ou de scènes de vie, ses œuvres au cadrage fragmenté évoquent la bande dessinée, ouvrant un récit à prolonger. Après 30 ans sous le pseudonyme NuocMan, il opère un virage : exit les icônes pop, place à l’intime, à la contemplation. Il délaisse l’acrylique pour l’huile et s’engage dans une observation sensible de la nature et du temps qui passe.
Après des études générales, Christophe Catelle s’est tourné vers l’ébénisterie. Formé à une certaine exigence de réalisation, au dessin et à une culture artistique, il conçoit et réalise des sculptures.
« Chacune est une histoire de la vie qui passe, tirée du fond des fibres, ou de traces de rouille. Souvent dans le rond, la sphère. » dit-il. Son travail est une recherche permanente de contraste. Par l’emploi de l’abstrait, toute la palette des émotions humaines est abordée. Une apparence détournée, patinée pour parler du cœur des choses et laisser de la place aux rêves.
Cauchy Xavier :
Depuis 2022, Xavier Cauchy développe une série photographique centrée sur la nature, inspirée de la peinture impressionniste. Son approche picturale repose sur le flou de mouvement, sans filtres ni retouches : tout se joue à la prise de vue. Il explore la frontière entre photo et peinture, cherchant à évoquer des émotions et à stimuler l’imaginaire. Ses images mêlent rigueur de composition et hasard de l’instant, dans une vision artistique, chaleureuse et bienveillante où lumière, couleurs et formes s’harmonisent.
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Photographe, vidéaste, écrivain et Musicien, David Law traque le regard des mannequins (de vitrine) en jouant des reflets pour intégrer la ville. Il réalise sur ce thème un livre d’Art paru en 2021.
Interpellé par des poupées Coréennes de collection « Pullips », et des Anges Japonais « Sonny Angels » David Law trouve matière à prolonger son regard sur ces modèles uniques, mis en scène dans les rues de Paris ou d’ailleurs… Si vivants !
Davrinche Gaël :
Gaël Davrinche, peintre français né en 1971, vit et travaille en métropole lilloise. Diplômé des Beaux-Arts de Paris en 2000, il mène une carrière artistique internationale. Son travail est exposé à travers l’Europe (France, Italie, Allemagne, Belgique, Royaume-Uni, Suisse…) ainsi qu’en Asie (Singapour, Chine, Hong Kong, Corée du Sud), affirmant une présence forte sur la scène contemporaine.
Du bout des doigts, elle façonne la terre pour en faire naître un bestiaire
empreint de douceur et de poésie. Manchots, ours, chouettes, tous quittent
leur animalité pour prendre des postures et des expressions très humaines.
Les jeux de matières et les différentes cuissons leurs donnent une élégance
et une singularité inattendues. Un ours dansant, un oiseau sur le dos d’un
hippopotame, une famille d’empereurs réunie – c’est un imaginaire plein de
tendresse que Frédérique Delcourt nous partage.
Le travail de Damien DEMAITER est un échange permanent et laborieux entre la matière qu’il utilise et son état d’être, ses émotions, ses vibrations. Continuellement en connexion avec ce qui l’entoure, il n’a de cesse d’explorer et d’expérimenter l’expression de son ressenti. Un bouillonnement de vie qui l’ouvre à des techniques variées, orchestrées, mises en mouvement, en graphisme. Des associations parfois frénétiques, parfois subtiles, des jeux de recouvrements et de découvertes, des transparences, des révélations, des samplings de motifs et de symboles, des rythmes, des entrelacs de contrastes, une poésie picturale.
Laurent Dequick est architecte de formation. Son travail s’en trouve marqué puisqu’il s’agit en premier lieu d’une réflexion sur la ville contemporaine et plus précisément sur le foisonnement de l’espace urbain. Le propos du photographe est de transmettre avec exactitude l’impression de frénésie qui découle de la densité de population et de l’activité en zone urbaine : « Au détour des rues, les lumières, les bruits, le trafic des voitures, le fourmillement des piétons, le mélange des odeurs, sont si prenants qu’aucune prise de vue unique ne peut en capter l’intégralité.
Desplanques Bruno :
Bruno Desplanques développe une pratique picturale en grand format, souvent organisée en séries ou polyptyques modulables. Son travail se prolonge dans des installations in situ immersives, en dialogue avec le paysage, l’architecture et le spectateur. Ses œuvres, à la frontière de l’abstraction, évoquent des paysages où l’eau, l’air, la lumière, le végétal et le minéral surgissent comme des « bruits de nature », nés de la matière picturale elle-même.
Djiango, architecte du portrait, marie son expertise en architecture à son art, créant ainsi des œuvres qui se présentent comme des projets architecturaux.
Il explore l’aménagement de l’espace, le mouvement et l’utilisation de divers matériaux, utilisant des techniques variées telles que l’acrylique au pinceau, au couteau et les feuilles d’or pour créer des contrastes et des rythmes dynamiques. L’aluminium, matériau léger mais résistant, est un élément central de ses créations, reflétant la lumière et absorbant l’atmosphère environnante. Son travail évoque l’art cinétique contemporain, invitant le spectateur à une expérience visuelle et émotionnelle immersive, où il est également invité à être observateur de son propre regard à travers le reflet des œuvres.
Sébastien dominici :
Artiste plasticien installé en Corse, Sébastien Dominici développe un travail entre peinture, sculpture et installation. Sa démarche explore les liens entre nature, mémoire et identité. Utilisant des matériaux bruts ou organiques, il compose des œuvres sensibles, souvent empreintes d’une dimension méditative. Son travail, ancré dans son territoire, questionne notre rapport au monde et à l’invisible, dans une tension constante entre présence et absence.
Photographe autodidacte montpelliérain né en 1979, je me définis surtout comme un compositeur incrustateur photographique souhaitant mélanger ses références -souvent issues de la pop culture- à des photos de paysages urbains.
Devenue alors comme un énorme terrain de jeu, j’aime me réapproprier la ville et son mobilier sans les dégrader. Le résultat final est obtenu en post-traitement par ordinateur par superposition de plusieurs photos avec incrustation de dessins/graphismes dans une idée street art. Entre grand-angle, longue exposition, jeux de lumières et effets de vitesse, le spectateur est plongé dans un univers imaginaire.
Dr Speed – Photographe Montpellier – Compositeur Incrustateur Photographique
Georges Dumas est un photographe plasticien français né en 1975. Il crée des œuvres qu’il appelle « paintographies », c’est-à-dire des tableaux en technique mixte sur toile qui mélangent photographie, composition numérique et peinture à l’acrylique. Son sujet principal est la figure humaine, plus particulièrement le corps.
Il présente son travail en France et en Europe depuis 2007 à travers des expositions personnelles et collectives en galerie, des foires (Fotofever, Art Up, Art Montpellier) et des salons (MacParis, Puls’Art, Figuration Critique, ArtCité, etc.)
Jérôme DURAND est un artiste Arrageois né en 1987.
Il a fait ses études à l’Ecole Supérieur des Arts de Saint Luc à Tournai où il a obtenu un Bachelier en publicité en 2012.
Cette formation artistique lui a permis d’appréhender de nombreuses techniques (la perspective, la composition, l’équilibre…) et de développer sa culture artistique.
Il est aujourd’hui directeur artistique dans une agence de publicité de la métropole Lilloise.
Depuis 8 ans, il réalise des œuvres, à base de papier découpé au cutter puis superposé pour créer des tableaux graphiques.
Jérôme DURAND conçoit des oeuvres uniques en utilisant le papier à la fois comme sujet et support de ses créations. Les lignes et les carrés s’entrecroisent et évoquent une impression
de volume et de mouvement.
A ce jour son travail est exposé, de manière permanente dans plusieurs galeries d’art en France : Lille, Le Touquet, Honfleur, Lyon…
Artiste plasticienne française, ses multiples résidences à l’étranger lui permettent de dévoiler sa sensibilité artistique
Inspirée par les textures de murs en décomposition, l’art urbain et le Nouveau Réalisme de Jacques Villeglé et Raymond Hains, ses tableaux reflètent le temps qui passe, et racontent les mystères des quartiers qui l’entourent.
Sa technique est basée sur le marouflage d’affiches lacérées associée au collage d’éléments de la rue.
Emmanuel Dykoka, architecte d’intérieur, designer, artiste plasticien et musicien, vit et travaille à Roubaix. Diplômé des Beaux-Arts de Valenciennes, il se consacre principalement à l’aquarelle, qu’il aborde de manière contemporaine, abstraite et minimaliste. Inspiré par l’art moderne et la peinture du début du XXᵉ siècle, ses compositions épurées cherchent à refléter une harmonie musicale. Il fusionne la fluidité de l’aquarelle avec la précision géométrique du dessin technique, typique de son métier, créant des notes visuelles où couleurs et formes s’accordent.
“Avocat de formation depuis 2009, ma robe et le monde judiciaire m’ont appris à regarder les confrontations se jouer. Ces confrontations, par divers biais, peuvent aboutir à un équilibre, une harmonie et dans l’idéal à une acceptation. Mes dessins parlent de dualité, de parcours sinueux ou non, et de solution. Le noir se révèle grâce au blanc, comme la force se révèle face à la faiblesse ou la joie face à la tristesse. L’encre de chine, le fusain, le chunky graphite ou l’aquarelle assortis de collage de papier népalais composent essentiellement mes créations.”
Régulièrement présent sur les murs de Paris, ses créations peuvent être vues également sur les murs de nombreuses villes françaises et européennes.
Ses œuvres figurent dans une trentaine d’ouvrages dédiés à l’art urbain.
Parallèlement à son travail in situ, ses œuvres d’atelier font régulièrement l’objet d’expositions collectives et personnelles et sont présentes dans les ventes aux
enchères spécialisées. Son travail s’articule autour de thèmes récurrents liés entre eux par le questionnement sur le passage du temps et la fragilité, aussi bien dans la forme (l’œuvre dans la rue est vouée à disparaître à plus ou moins brève échéance) que sur le fond.
David Ferreira, ancien géomètre, canalise son énergie créatrice dans un univers artistique chaotique et vibrant. Il associe avec talent la rigueur mathématique à son inspiration débordante, où les aplats colorés cohabitent avec les équations et les casse-têtes. Chaque œuvre est une biographie mise en peinture, où le personnage de « Toto » nous guide à travers les aventures de sa vie, accompagné de sa femme « Warholisée » et de références à son chiffre fétiche, le 15. Cette cacophonie organisée, exposée dans le monde entier, de Bruxelles à New York en passant par Paris et Hong Kong, dégage une identité artistique singulière et intime qui ne laisse personne indifférent.
« Artiste plasticien, auteur et professeur d’histoire de l’art, j’explore l’absurdité du quotidien à travers des faits divers insolites. Mon travail, ancré dans l’Absurdoréalisme contemporain, mêle humour et critique pour transformer la banalité en marqueur social. Il interroge le voyeurisme médiatique, la superficialité et l’isolement croissant dans une société dominée par la technologie et les normes. Chaque œuvre devient un acte poétique face à l’excès d’informations, une invitation à reconsidérer notre regard sur un monde où chacun est à la fois juge et jugé. »
Mathilde Ghekiere est illustratrice et peintre muraliste. Elle crée des espaces narratifs poétiques et colorés à travers ses illustrations, tableaux et fresques, invitant à rêver le quotidien. Son univers graphique, marqué par l’onirisme, des courbes organiques et des silhouettes fluides, s’entrelace avec une végétation douce. Ces éléments forment des compositions surréalistes, offrant une interprétation libre aux spectateurs. À travers son art, elle souhaite transmettre des messages d’amour et de liberté, en ouvrant l’esprit et en offrant l’art à tous.
“Saisir un visage, saisir un mouvement, dénoncer une situation, une injustice, faire vibrer ou colorer un son, le donner à voir. Utiliser une technique, convoquer l’esthétique d’un corps en mouvement, le renvoyer en miroir au regard d’un passant. Utiliser l’art comme un artifice de rencontre , un dialogue ou le possible est avenir. Utiliser l’artifice du trait, le confort de la couleur, pour entamer la réflexion, le dialogue, la prise de conscience de soi, la prise de conscience de l’autre. Ma recherche artistique est au cœur de cette recherche et mes créations des bouteilles à la mer. Si à la fin, il ne restait rien de la technologie, je conserverais l’ocre du sud, l’encre de chine, le papier, la pierre, le roseau et la plume !” Ainsi est le cheminement d’artiste de Claudy Gielczynski
La démarche d’Hélène, profondément humaniste, se concentre sur ce qui nous unit positivement. Sa collection « Au fil de la vie… Pour en tracer l’essentiel ! » rassemble peintures, dessins et sculptures, retraçant des expériences de vie sous forme de voyage dans la pensée. Personnelles ou collectives, ces expériences, anciennes ou contemporaines, sont partagées à travers le dessin et l’écriture. Son travail, inspirant et parfois drôle, met en lumière des confessions pleines d’espoir, de renouveau et d’Amour.
François Gruson, artiste autodidacte, se spécialise dans le dessin au crayon de papier. Ses outils sont simples : crayon, gomme, estompes et crayon à encre blanc pour les détails difficiles à obtenir avec la gomme. Il se concentre principalement sur la faune sauvage, mais réalise également des portraits et des compositions d’objets inanimés, capturant avec précision la beauté et les nuances de ses sujets.
https://www.instagram.com/gruson.francois?igsh=MTk5MWczdXZpdXV3bg=
Franck Guihal joue les assembleurs pour détourner et ressusciter de vieilles pièces de métal usées et oubliées. Il récupère depuis une quinzaine d’années l’acier sous toutes ses formes, usinées ou broyées qui lui évoquent des parties du corps humain, des formes organiques essentiellement, dont l’origine n’est plus vraiment identifiable.
Qu’il exploite les pièces dans leur intégrité ou qu’il les triture, il s’amuse à les recomposer et à les souder pour en oublier leur identité première et pour n’en exploiter que leur esthétique et leur aspect brut.
Philippe Hérard, artiste peintre depuis plus de 35 ans, explore à travers une imagerie poétique, absurde et onirique ses questionnements sur l’homme et la société. Ses œuvres reflètent la solitude, le désir d’évasion et la quête d’un équilibre subtil entre identité collective et estime de soi. En développant ses propres codes visuels, il crée une réalité décalée où l’absurde intrigue autant qu’il fascine. Se mettant souvent en scène, il considère la peinture comme un exutoire libérateur, offrant des bulles hors du temps. Ses toiles, échappant à toute logique, instaurent un dialogue intime avec le spectateur. Elles invitent au voyage, à la découverte d’histoires entre rêve et réalité, tout en capturant avec légèreté les contradictions de notre époque.
Plasticien, vidéaste, auteur de fresques, de BD, de dessins animés et de dessins de presse, chanteur… l’étiquette est rapide et parait évidente : Cet homme est un touche à tout !
Pourtant la pratique du dessin, de la peinture ou du chant participent chez lui de la même démarche : Raconter des histoires!
Peu importe la forme et le moyen d’expression, Philippe raconte, illustre, souligne et tout devient prétexte à une ballade.
Touche à tout donc, mais pour qui prend le temps de s’intéresser de plus près à l’artiste, ce dernier ne pratique ni la danse, ni le piano et assez rarement la trompette.
Hugoloppi, artiste de 29 ans, explore une approche éclectique et minimaliste à travers la peinture, la sculpture et l’illustration. Pour Solid’Art, il crée une collection dédiée aux friches du Nord. Né à Roubaix et ayant grandi à Tourcoing, il a vu ces lieux se transformer, devenant des témoins silencieux d’une époque révolue. Son travail, coloré et géométrique, invite à revisiter le passé sous un prisme contemporain, avec l’objectif de préserver un fragment d’histoire du Nord dans la mémoire collective.
https://hugoloppi.fr/?srsltid=
Né en 1987, Julien GAQUERE dit Jigé est un artiste peintre haut en couleur résident aux ateliers Jouret à Roubaix.
Son univers est coloré et joyeux à mi-chemin entre « doodle » et figuration libre.
L’écriture automatique, autrement appelée « doodle », est pour lui une manière de s’exprimer sans réfléchir au sens.
On observera deux styles, le style coloré, chargé, jubilatoire, le plus connu et le plus facilement reconnaissable. Mais parfois apparaissent des toiles en négatif, un dessin très chargé apparaît alors.
La peinture de Philippe JOVENET se situe entre figuration libre et street art ; Liberté, énergie et optimisme la caractérisent. Le peintre nous fait voyager dans son univers coloré. Probablement influencé par la grisaille du Nord, sa région, il égaye notre quotidien en y apportant beaucoup de couleur. A la recherche de liberté et de vérité, il évolue sans cesse, se réinvente, en faisant souvent appel à son meilleur ami : le hasard…Plein d’optimisme, sa seule ambition est de transmettre de l’énergie aux autres au travers une œuvre très colorée.
C’est dans une cave lilloise que naît et se développe le travail de Kelu abstract.
Ses visages trouvent support sur des affiches dans la rue, sur les encombrants au fil des rencontres mais aussi sur toile et papier.
Kelu abstract ne dicte pas de message et laisse l’interprétation libre de ses regards réciproques.
Sarah, également connue sous le nom d’artiste KIKI, âgée de 26 ans, provient d’une famille d’artistes où l’expression à travers l’art est une évidence, même si vivre de cela est un défi. Déterminée à prouver à sa famille que c’est possible, elle s’est engagée à vivre de ses peintures. Passionnée par le partage de son art, elle accueille chaleureusement quiconque souhaite découvrir son savoir-faire.
Dotée d’une personnalité débordante et extravertie, avec un côté Rock N Roll, elle a l’habitude d’être critiquée avant d’être appréciée, une caractéristique qu’elle a transformée en sa propre image. Le choix du nom d’artiste KIKI ne convient peut-être pas à tout le monde, mais il laisse une marque distincte, ce qui explique sa préférence pour ce pseudonyme.
De nature touche-à-tout, son travail est pluridisciplinaire.
Toiles, fresques murales et sculptures sont ses principaux supports d’expression.
À travers des recherches impulsives et automatiques, ses méli-mélo de personnages apparaissent comme l’expression de ses réflexions les plus profondes.
Relier les choses et les êtres à la lumière des liens qui les unissent. Figer les émotions qui s’animent au fil des rencontres, capturer ces moments où la vie s’exprime et nous étonne. Entre émerveillement et joie de vivre, mais également craintes et préoccupations, le travail de Tommy est un besoin instinctif de mettre sur papiers ses humeurs et émotions.
Il recherche une vibration et un équilibre visuel par la déconnexion entre les couleurs et les formes. Leur enchevêtrement complexifie volontairement la lecture. Colorées et bien souvent chaotiques, ses œuvres viennent questionner nos rapports humains et nos libertés.
David Kunzli est né en 1972. Il se forme en dessin publicitaire à l’école des Arts graphiques Corvisart à Paris. Il abandonne rapidement la réalisation de maquette au profit de la pein- ture, qu’il pratique depuis son plus jeune âge. À la recherche d’une écriture personnelle, David Kunzli parcourt l’Asie et treck des mois dans les montagnes de l’Himalaya. De ces séjours nait sa technique, une interrogation qui l’amène à l’essentiel, des visages ronds du bouddhisme au plus aigüe des mondes de l’est. Dans ses premières pratiques, David utilisait le médium de l’huile mais jugé trop riche, il décline son ouvrage dans un dépouil- lement simple prêt à raconter l’humilité des personnes qu’il a rencontré. Sur le support, les matières fondues deviennent graphiques dans la puissance du trait, résonnent dans les interstices des bois creusés l’intériorité de l’être, de toi de moi. Dans un espace, il organise ses unités d’hommes et de femmes aux placements imprévus, génère une ambiguïté du comportement sociétal. Interférant avec alliance et opposition, ils se regardent, se ren- contrent, se retrouvent et se perdent dans le cycle actuel.
Je croyais qu’il existait encore des endroits secrets, cachés dans les crevasses et fissures de ce monde. Des
endroits qu’on pourrait rendre beaux, paisibles, calmes, sûrs ou au moins supportables.
Etre au commencement, à la lisière, à la frontière d’un monde nouveau avec la peur ou le désir de l’inconnu. Etre là où la forêt se dérobe à la lumière, là où elle transforme les richesses du soleil, Là où le
soleil est sur la peau. Les formats en tondi proposent une version du paysage où l’or envahit la totalité de l’arrière plan, sans ligne d’horizon, laissant le spectateur choisir son point de vue : Est il couché dans l’herbe en voyant le ciel au delà des frondaisons ou se penche -t-il sur un miroir d’eau ?
L’accrochage dans l’espace est multiple, ( mur, sol, plafond) le tondo est comme une fenêtre ouverte.
« Sous le pseudonyme Le CyKlop, je pratique un art ludique, populaire et souvent interactif. Je suis connu pour mes installations sur le mobilier urbain qui colorent la ville et dont la poésie décalée apporte une touche de fantaisie à la rue. À travers mon univers graphique
polychrome et fantastique, je cherche à m’affranchir des supports conventionnels que sont les murs ou la toile, pour investir les objets.
Un art ludique et populaire qui empreinte son langage artistique, aux jouets, à la BD ou au bestiaire animalier… En y apposant un oeil, je tente de les rendre vivant, de leur donner une âme et d’y faire naître une forme de fantaisie. En puisant dans l’histoire du cyclope, je revisite la mythologie grecque à la sauce Toys. »
LEM, né en 1983 à Roubaix, découvre la peinture à travers le graffiti au début des années 2000. Son travail, sur toile et en volume, est étroitement lié aux peintures murales réalisées dans l’espace public, où les contraintes et libertés de l’environnement urbain influencent son travail d’atelier et vice-versa. Souvent, une peinture sur toile prend naissance sur un mur, l’urgence de la création en milieu urbain nourrissant le travail plus intime et réfléchi de l’atelier.
FOX travaille le grés depuis 1994. Il s’est iInstallé à la Ferme des Tournesols à Quesnoy-Sur-Deûle où ses pièces sont tournées, déformées, décorées avec des argiles naturelles prélevées dans la nature.
Les pièces sont émaillées avec un émail spécialement élaboré, avec essentiellement de l’oxyde de fer, ce qui leur donne sa couleur et une compatibilité alimentaire. Cela permet de respecter l’environnement.
Depuis 2022, FOX vous présente ses pièces à la Galerie « Ceci n’est pas une piscine » de Roubaix ainsi qu’au Grand Bassin à Roubaix.
https://m.facebook.com/people/Les-céramiques-de-Fox/100068631911079/?locale=ar_AR
Martin Loume alias Jean-Louis Brochen est affichiste lacérateur et depuis 20 ans au gré de ses voyages il arrache les affiches, « la peau des murs » qu’il croise sur son chemin. Le travail de Martin Loume est à la fois artistique, poétique et politique, de part le choix de l’affiche car son œil peut s’arrêter sur chaque détail : l’épaisseur, la taille, le graphisme, parfois le sujet, mais surtout la picturalité, car pour lui « l’affiche est ma peinture ». Le temps est également au cœur de son activité, il est capturé par les différentes affiches représentées, celles-ci capturent un espace-temps précis, un événement passé ou futur, une sorte d’ethnologie urbaine. Elles sont un marqueur social de notre environnement et l’artiste saisi cet instant pour en faire une œuvre, un souvenir de cette époque.
Francisco Mazurenko, né à Roubaix en 1979, étudie aux Beaux-Arts de Tourcoing de 2000 à 2005. Son travail poétise la matière et explore la relation de l’homme à la nature, cherchant l’équilibre et la cohabitation entre les deux. Il travaille principalement le métal, mais aussi des matériaux naturels et composites. Il réalise des sculptures dans l’espace public, seul ou en collectif, et expose en France, Belgique, Chine et Uruguay. Il vit et travaille actuellement à Lille.
Mister P, street artiste passionné par le mouvement où il évolue depuis 2008 et par les multiples techniques qu’il propose, est originaire de la région lilloise. Entre détournements publicitaires, peintures et collages, il reproduit ses multiples personnages dont le plus connu est le visage du général de Gaulle. Le képi devient son meilleur support pour laisser place à la création et au message d’ironie qu’il aime utiliser. Il fait traverser le temps à cette figure emblématique et historique, confrontée à la publicité et à la société de consommation.
Mosart, artiste autodidacte né en 1985, se spécialise dans la réalisation de portraits aux pochoirs. En 2023 seulement, il a réalisé plus de 200 œuvres dans les rues de la métropole lilloise, utilisant des supports ordinaires tels que les poubelles ou les blocs électriques.
Son art invite les passants à ouvrir l’œil et à découvrir la beauté cachée dans les espaces urbains.
Les tableaux aux couleurs vives et chatoyantes d’Etienne Mottez surprennent et interpellent. L’artiste étale sur la toile ses pensées et ses moments de vie qu’ils soient heureux ou tristes, des ressentis de tous les jours et des moments importants. Chaque toile est un peu son journal intime. Chaque tableau est différent, chaque couleur choisie n’est pas là par hasard. Il joue avec des personnages de BD et utilise aussi bien l’huile, l’acrylique, le stylo, le feutre ou le crayon de bois. Aujourd’hui, il expose dans le plus grandes foires d’art contemporain de France.
Ciprian Muntiu oscille entre la quête de perfection et la tentation du chaos. Son travail, d’un réalisme saisissant, semble reproduire la réalité de manière photographique avant de la perturber, comme un poème brisé. Il introduit des touches aléatoires et négligées, créant un rideau vivant qui déroute le spectateur. Ainsi, le quotidien, souvent ignoré, est réinterprété, invitant à redécouvrir de nouvelles significations là où l’œil, trop habitué, ne voit plus. – Viorel Ilisoi, écrivain, journaliste.
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Arrivé à Lille à l’âge de 12 ans, après être parti 3 ans à St luc Tournai, puis Paris et au Canada (Toronto), Nablezon est revenu dans sa ville pour pleinement se lancer dans cette passion qu’est la photographie. Aujourd’hui, il est photographe et vidéaste principalement dans le tourisme et la mise en valeur du patrimoine régional. À travers ses créations et pour ses clients, il met en avant la région (Hauts-de-France, Belgique). Étant un amoureux d’art et de voyage, il a fondé Lille Aux Artistes, une structure communicant sur les artistes méconnus de la région, ainsi que ViensOnExplore, un média parlant de culture & de voyages en France et en Europe.
Voilà des œuvres à tendance expressionniste qui plonge au plus profond de l’âme humaine, réalisée par ce jeune artiste. Il révèle une forte empathie, en particulier pour des êtres malmenés, parfois brisés par la vie.
Cette galerie de portraits retient l’attention, suscite l’émotion par sa vérité, son intensité et la dignité de chaque modèle.
Nathan Chantob trouve ses modèles au cours de ses pérégrinations dans la rue, au bar ou dans le métro ; ces personnages anonymes qui le touchent. « L’obscurité la plus sombre n’est jamais loin de la lumière la plus vive » dit-il et c’est cet espoir qu’il veut partager. Ces hommes et ces femmes semblent, pour certains, vouloir capter l’attention du spectateur, établir un dialogue, leur regard le révèle. Le dessin est à la base de cette œuvre puis vient la peinture qui affirme les traits, les creuse quelquefois.
Entre engagements, poésie et humour, Noirte est un street artiste « low tech » aux pochoirs faits main. Ses œuvres simples et efficaces n’ont qu’une seule finalité : Aller droit au but pour provoquer le questionnement des passants. De son iconique Street Châtelaine évadée du Musée La Piscine de Roubaix à ses « Seigneur, Deliveroo du mal ! », « Love is Hole » ou encore « Monet for Nothing » qui frappent comme les slogans d’une génération en quête de positionnement, Noir(t)e décline son air du temps à coup de bombe aérosol. Mais au final, que veut-il nous dire vraiment à l’obscurité de la nuit tombante ?
(noirté, cqfd)
Paul Gallaud, né en 1994, est designer et artiste plasticien. Après un BAC STI Arts Appliqués à l’Institut Saint Luc de Tournai et un master en design produit, il se distingue dans l’abstraction géométrique, l’Op Art et l’in-situ. Son travail, exposé en France et à l’international (MUba Eugène Leroy, FRACAS, Galerie Bruno Massa), explore la matière à travers le mouvement et les formes. Il crée des compositions dynamiques inspirées de processus logiques ou aléatoires, offrant une expérience contemplative et immersive où l’observateur devient acteur de l’œuvre.
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Ludovic Pessin considère que tout est écriture. Il explore une écriture plus vaste que celle sur une page : celle façonnée par nos paroles, mouvements, pensées et respirations. Son travail, centré sur le geste de la main, oscille entre fulgurance et lenteur. Le souffle prend place, l’instant est capturé par la peinture, puis le silence s’installe. L’écriture devient matérialisée par le geste et l’énergie qu’il porte. Son travail se décline en plusieurs séries, débutant en 2017 avec la trace et l’écriture, et se poursuivant aujourd’hui avec les « propagations ».
Autodidacte, il devient assistant et apprend les rudiments du métier.
Ses motivations le poussent à élargir son champ d’horizon, il part alors pour le studio Pin-Up, où il assiste les plus grands noms du moment, comme Oliviero Toscani, Jean Paul Goude, Peter Lindberg…
Il gagnera ses galons de photographe professionnel rapidement. Sa sensibilité et sa maturité photographique lui ont permis de découvrir un nouvel univers, L’Enfance. Domaine dans lequel il su s’imposer comme l’un des grands spécialistes de la Mode.
Artiste peintre animalière contemporaine. Ses portraits animaliers au style singulier offrent de remarquables compositions aussi bien sur toiles que sur des murs de grand format. Une performeuse née !
Sandrot réalisera une performance sur le salon le vendredi et le samedi.
Alain Buyse, depuis l’ouverture de son atelier de sérigraphie en 1983, a su, en tant qu’imprimeur « s’effacer et se mettre à disposition » de centaines d’artistes et inventer des techniques pour enrichir l’image par la sérigraphie.
En tant qu’éditeur, son souhait était de « troquer l’enjeu commercial au profit de l’enjeu social »
Plus de trente années de travail intense et créatif ont permis à Alain Buyse, qui se présentait comme « artisan » de créer une œuvre inventive et accessible au plus grand nombre d’amateurs.
Peindre est pour Ophélie Petit un moyen de perpétuer l’Histoire de l’Art à travers une technique traditionnelle. Elle aime peindre de manière précise puis, d’un coup de pinceau, venir détruire cette précision pour créer un flou qui révèle une nouvelle approche, marquée par un mouvement imprévisible. Son travail s’ancre dans le flou, omettant des détails pour mettre en avant ce qui serait normalement invisible. Les maîtres de la peinture l’inspirent, et elle aime s’inspirer de leur œuvre pour continuer à faire vivre la peinture.
Le travail de Petite Poissone repose sur le texte. Elle consigne ses impressions dans des carnets quotidiens, transformant ses aphorismes en collages dans la rue ou sur des objets du quotidien. Sa recherche de rupture et de décalage est au cœur de sa production : des textes nets sur des murs sales, des proverbes et chansons populaires détournés de manière parfois vulgaire, des messages féministes sur des ustensiles ménagers des années 50/60. L’humour se mêle à ses revendications pour provoquer une réaction.
Pola 4.0 est une artiste Lilloise autodidacte. Son pseudonyme Pola 4.0 est un clin d’œil au fameux format Polaroïd, qui a marqué son enfance, mais porte également une signification plus personnelle qu’elle aime garder secrète…
Pola 4.0 voit sa démarche artistique comme la mise en images de ce qu’elle nomme son « labyrinthe émotionnel ». Ses sujets éclectiques, que parfois même tout oppose, reflètent en réalité ses insatiables questionnements sur l’existence. La femme, sa place dans la société, ses combats, restant un de ses sujets favoris.
L’image de la femme, sa place dans la société, ainsi que ses combats sont des sujets majeurs dans son travail. Par ses inspirations multiples, Pola 4.0 a développé ses techniques singulières puisées dans l’alliance heureuse des médias graphiques, du traitement de l’image et des techniques mixtes. Si ses créations privilégient un usage approprié d’un support d’aluminium ou de plexiglass, voire de bois, elle refuse cependant d’être enfermée dans une catégorie artistique particulière, ou de s’imposer des limites quant à la forme de son expression.
Artiste belge et passionné, je crée chaque jour car l’art m’est nécessaire. Les bombes sont mes outils de prédilection, elles m’offrent une liberté plus difficile à acquérir avec des outils classiques. Après des études en arts et aux beaux-arts, c’est en bousculant mes acquis que je trouve mon style et ne cesse de le faire évoluer. Créer un pont entre l’art abstrait et le graffiti est un peu mon fil rouge. Je crée spontanément, chaque trait entrainant le suivant. Je suis un artiste heureux.
SKWAK, artiste contemporain français, crée un univers unique appelé « Maniac World », captivant par sa profusion de détails et son énergie visuelle débordante. Ses œuvres, de véritables fresques colorées, peuplées de personnages extravagants et de formes délirantes, s’inspirent du chaos pour créer un monde où l’on peut se perdre et rêver. Influencé par la figuration libre et les mouvements graphiques modernes, SKWAK mêle critique sociale décalée, humour et frénésie. Ses créations ont été exposées en France et à l’international, séduisant amateurs et collectionneurs.
Skunkdog, de son vrai nom David Negri, est un peintre marqué par la liberté d’expression, la musique et la culture de rue. Influencé par le mouvement punk et des figures comme Patti Smith, dont il tire son nom d’artiste, il a forgé un style singulier mêlant rébellion et expérimentation. Ses œuvres, imprégnées d’énergie brute, exploitent divers matériaux comme la terre, le café et la résine pour créer des textures évoquant des murs tagués. Son travail ne cherche pas à représenter la réalité mais à retranscrire des émotions, des souvenirs et des mythes collectifs à travers des couleurs vives et une symbolique forte.
Artiste français né en 1987. D’expositions en performances artistiques, Antoine Stevens a su créer sa patte et se placer légitimement par son talent dans le milieu de l’art. Depuis maintenant une dizaine d’années, il expose à travers la France, le Luxembourg, Londres ,Monaco, Singapour…
L’artiste puise son inspiration dans l’art urbain mais aussi dans l’art « classique » : sa technique de peinture est celle des artistes urbains et les sujets représentés sont plus attachés à la peinture « classique » comme une ode à la femme.
https://www.antoinestevens.com/
Tegmo, artiste urbain. Créateur autodidacte de vitraux en miroir et en volume. Le principal but de ces œuvres est de ne pouvoir se voir en face, mais plutôt apercevoir le monde qui nous entoure. Une façon de contrer le narcissisme et de pousser plus en avant un questionnement. Une sorte de mirage suspendu au mur
dans lequel une interaction se met en place. Par ce fait en fonction de l’emplacement de l’installation ou de l’œuvre un nouvel horizon s’ouvre a vous.
Matthieu Tellaro, né en 1976, vit et travaille à Roubaix depuis 2005. Ses inspirations viennent de grands noms comme Jackson Pollock, Bazaine et plus récemment Majhoub Ben Bella. Petit-fils du peintre impressionniste Henry Van Damme (1923-2004), il utilise une diversité de techniques incluant des peintures industrielles, des acryliques, des pigments à l’huile, et intègre la mixité dans ses toiles. Son approche variée se manifeste par l’utilisation de pinceaux, couteaux, ainsi que de méthodes moins conventionnelles telles que les galets de sculpture et les encres de Chine.
Romain Thiery, né à Bergerac en 1988, est un auteur photographe et pianiste amateur vivant et travaillant près de Montpellier, France.
Romain Thiery estime que le piano est profondément enraciné dans les profondeurs de notre culture, et a cherché́ à explorer l’instrument sous un angle original. Il s’est donné pour mission de combiner ses deux plus grandes passions et s’est mis à la recherche de bâtiments où de vieux pianos sont laissés à l’abandon. Depuis 2014, il a découvert plus de cent pianos à travers le monde, en autant de lieux à la foudroyante beauté́. Scènes dont il ne change jamais rien, laissant l’endroit tel quel. « Même au milieu d’un espace dégradé, le piano ne cesse de conserver sa puissance. Il est là, il trône de tout sa noblesse ».
Justine Coquidé utilise sa propre Technique Artistique: le Collage. Ces oeuvres sont exposées au sein de sa Galerie This is Art, 27 rue de l’Espérance à Roubaix. Justine Coquidé rend hommage à des Oeuvres de l’Histoire de l’Art et propose toutes ses Oeuvres numérotées sur 15 exemplaires, signées et certifiées. Cette artiste passionnée, déterminée et engagée souhaite, à travers ses oeuvres, en plus de transmettre sa passion pour l’Histoire de l’Art, pouvoir apporter son soutien pour diverses causes défendables et luttes. En effet, pour chaque Œuvre d’Art, l’Artiste propose ses Épreuves d’Artiste au profit des ONG ou pour des Associations qui lui tiennent à cœur.
Architecte de formation, Grégory Valentin, est un amoureux des livres, des lignes et de l’Art. Il intègre dans ses tableaux l’intégrale d’œuvres littéraires en jouant avec les espaces, les polices, les lettres pour en restituer une émotion intense et une esthétique parfaite. Grégory Valentin présente un minutieux travail de composition où il va discipliner, contenir et mettre en forme des textes pour recréer l’intégralité d’un livre sous forme artistique. La finalité de son travail présente à la fois une œuvre abstraite reposante et esthétique tout en donnant vie aux œuvres littéraires desquels il s’inspire.
Les technologies de nos jours évoluent et changent nos comportements, notamment depuis l’émergence des réseaux sociaux. Plutôt que de juger les transformations qui en découlent et de moraliser les utilisateurs, mon travail tend à représenter l’esthé- tique qui en résulte.
Ma propre utilisation des réseaux sociaux me permet de me rendre compte de l’essor d’une nouvelle norme, le selfie, ou l’égoportrait. C’est la contradiction entre intimité de mise en scène, privée, et publication publique, que je souhaite illustrer ; c’est-à-dire dépeindre le passage du personnel à universel et le paradoxe qui en découle.
Ma démarche est simple. Elle consiste à partir d’une photographie d’un modèle prise sur les réseaux sociaux, à la dessiner sur papier en réduisant les formes, en supprimant les visages pour en souligner les courbes à la façon d’images publicitaires. Ensuite, traiter le dessin par ordinateur – en laissant visibles les défauts du numérique – et enfin le peindre / sérigra- phier pour qu’il subisse un ultime traitement humain, artisanal.
Les technologies évolutivent conduisent à des changements de comportements qui développent eux-mêmes de nouvelles postures, aussi j’ai fait le choix d’impliquer ces technologies dans ma démarche. Omniprésent dans nos vies, le numérique s’immisce ainsi dans mes oeuvres, leur apporte une contemporanéité et les situe dans notre présent.
L’esthétisme d’une pose ne m’intéresse pas, je souhaite surtout montrer ce qui se passe en l’autre, au moment où je saisis cet état qui m’inspire.
Sculpteur(e) engagée, partage et transmission
J’anime des ateliers d’initiation à la sculpture autour de thématiques, avec et pour un public divers comme par exemple des adultes “réfugiés” ou encore des personnes handicapées. C’est à chaque fois une rencontre, qui permet de construire, d’être créateur, c’est un temps d’échange autre, chacun repart nourri de la rencontre avec la terre et de la relation qui s’est tissée entre nous tous.
Originaire du Nord de la France elle à étudié les Industries Graphiques et la Photographie à Lille. Son travail récent est porté par la découverte d’une technique ancienne : l’encaustique. Ce mélange de cire d’abeille et de résine naturelle a donné une dimension nouvelle à ses photographies en fusionnant les techniques. Aquarelle, collages, photographies… se fondent dans l’encaustique pour révéler des oeuvres à la limite de l’abstraction. Bien qu’il y ait un attachement au réel via la photographie, le résultat est décalé, subjectif, comme un rêve qu’on essaie de rattraper ou vos souvenirs qui s’effacent
Espace, déploiement de figures – humaines, animales –, de sentiments, de songes sensibles. Glissements d’ombre et de lumière sur la matière presque brute, à peine travaillée, ou comme plus longuement palpée, ciselée, caressée… En quête de traduction sur le vif de la force du mouvement, l’arc des tendons et la pression des muscles… Ou rêveries de la sensualité du corps, la chair frémissante, ou lascive, qui affleure, la fine ligne de la peau, le poids arrondi d’un sein, la courbe d’une fesse, des doigts étirés avides de toucher quoi… espace d’extase réservé derrière les yeux clos…Quête d’un mouvement vital, quête d’équilibre – incarnation et apesanteur, loi de la gravité et tentation de la légèreté… Quête du souffle, de la densité de la chair, de la sensualité de la chair… sur les rives du songe… Ce sont quelques caractéristiques du travail de Saúl Velázquez de Castro.
Anouk Vigneau est une artiste spécialisée en Paper Art, créant des œuvres minutieuses inspirées des récifs coralliens. À travers des compositions élégantes et immersives, elle explore la douceur, la sérénité et le rêve, invitant le spectateur à un voyage contemplatif. Son travail, à mi-chemin entre art et poésie, allie précision et légèreté, jouant sur la lumière et la matière. Exposée à plusieurs reprises, elle développe un univers singulier et cherche à partager son art au-delà des frontières.
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Violent Rabbit réalise des œuvres peintes à la bombe aérosol et au marqueur sur papier, qu’il colle ensuite dans la rue. L’artiste repère les murs qui l’inspirent la veille et les affiche tôt le matin. Après avoir exploré les rues couvertes de tags, il s’expose dans des salons solidaires : pour soutenir le Secours Populaire du Nord, le lapin lillois s’affiche en petits formats sur des motifs floraux et géométriques inspirés des papiers peints des années 70.
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Victor Locuratolo, alias Vito, naît à Lille en 1982. Diplômé en architecture et urbanisme à l’ENSA de Grenoble, il travaille quelques années dans le domaine avant de se consacrer pleinement à la réalisation de manifestes illustrés humoristiques à partir de 2015.
Dans la veine des premières bande-dessinées écologistes des années 70, les ouvrages de Vito dénoncent la folie consumériste contemporaine tout en proposant de réinventer notre rapport à la technique, à la cité et au territoire naturel.
Toujours à l’affût des utopies sociales d’hier et d’aujourd’hui, il rencontre peu à peu les partisans de la simplicité volontaire, de la Décroissance, des Low-tech, du Communalisme, de la Vélorution, ou encore du Biorégionalisme. Autant d’idéaux collectifs qui vont peupler l’univers graphique de l’auteur et donner du corps à ses récits autobiographiques.
A partir de 2020, Vito commence à dessiner régulièrement pour le Journal de la Décroissance. Il collabore également avec des associations et des collectifs engagés dans l’écologie ou le lien social.
Warren Podguszer (Wawapod) à débuté son parcours artistique en 2014 avec la photo de rue. Il compose d’abord à partir d’images et de photos sur support digital, avant de rapidement projeter ses idées sur toiles.
Son univers est un tourbillon de couleurs et de joie qui joue avec les icônes de la Pop-Culture et mélange les courants. Wawapod aime rassembler, mixer les références entre elles, obtenir quelque chose de nouveau à partir d’éléments existants et très populaires.
Son désir est de nous faire voyager à travers l’histoire de l’art tout en nous invitant à plonger dans ses souvenirs d’enfance. Wawapod met en lumière, réinterprète, parodie et rend à la fois hommage à d’immenses artistes tels que Haring, Basquiat et Banksy mais aussi Magritte, De Vinci et Matisse, s’il ne fallait citer qu’eux.
Sa plus récente série se dirige vers un travail sur les courbes, cercles et lignes qui laissent entrevoir des visages et silhouettes d’oeuvres d’artistes actuels aussi bien que de tableaux anciens. Il surprend l’oeil en imbriquant ces images les unes avec les autres.
Quentin « WONE » Bohn est un artiste peintre urbain franco-suisse basé à Reims. Après des études à Lille, il réalise sa première fresque participative en 2018 à Tourcoing, marquant le début de plus de 20 projets inclusifs en France et à l’international. Travaillant en extérieur, il crée des œuvres d’envergure tout en interagissant avec le public, notamment les jeunes. Il souhaite participer à l’exposition Solid’Art pour présenter son travail d’atelier, rencontrer le public lillois et soutenir la collecte de fonds du Secours Populaire.
