Catalogue 2025
Solid'art Paris
1/2/3/4 mai 2025
Le Carreau du TEmple
110 artistes mobilisés
pour le Secours populaire

110 artistes mobilisés
pour le Secours populaire
Pour chaque édition de Solid’Art, un artiste reconnu parraine l’événement (JonOne, Hervé Di Rosa, Jace, L’Atlas, Hom Nguyen, …). Cette année, c’est l’artiste Jef Aérosol qui parraine cette quatrième édition parisienne.
Jef Aérosol est un pionnier de l’art urbain en France, vivant à Lille depuis 1984. En posant son premier pochoir à Tours en 1982, il débute un parcours artistique qui le mène à peindre sur les murs du monde entier. Ses œuvres se distinguent par l’utilisation du noir et blanc, accompagné de sa célèbre flèche rouge, sa « marque de fabrique ». Inspiré par les icônes rock des années 60/70 et les anonymes de tous horizons, il expose dans des galeries, musées et festivals internationaux..
Artiste peintre animalière contemporaine. Ses portraits animaliers au style singulier offrent de remarquables compositions aussi bien sur toiles que sur des murs de grand format. Une performeuse née !
Sandrot réalisera une performance sur le salon le vendredi et le samedi.
David Kunzli est né en 1972. Il se forme en dessin publicitaire à l’école des Arts graphiques Corvisart à Paris. Il abandonne rapidement la réalisation de maquette au profit de la pein- ture, qu’il pratique depuis son plus jeune âge. À la recherche d’une écriture personnelle, David Kunzli parcourt l’Asie et treck des mois dans les montagnes de l’Himalaya. De ces séjours nait sa technique, une interrogation qui l’amène à l’essentiel, des visages ronds du bouddhisme au plus aigüe des mondes de l’est. Dans ses premières pratiques, David utilisait le médium de l’huile mais jugé trop riche, il décline son ouvrage dans un dépouil- lement simple prêt à raconter l’humilité des personnes qu’il a rencontré. Sur le support, les matières fondues deviennent graphiques dans la puissance du trait, résonnent dans les interstices des bois creusés l’intériorité de l’être, de toi de moi. Dans un espace, il organise ses unités d’hommes et de femmes aux placements imprévus, génère une ambiguïté du comportement sociétal. Interférant avec alliance et opposition, ils se regardent, se ren- contrent, se retrouvent et se perdent dans le cycle actuel.
Djiango, architecte du portrait, marie son expertise en architecture à son art, créant ainsi des œuvres qui se présentent comme des projets architecturaux.
L’artiste réalisera une performance durant les 3 jours du salon !
Tom Geleb et Ster s’associent pour vous partager leur univers à 4 mains. Le partage, et tout particulièrement celui de l’amour est le leitmotiv du duo. Des lignes colorées de Ster à celles en noir et blanc en plein et délié de Geleb attirent votre attention.
Depuis plus de 40 ans, Anagraphis est soucieuse de partager ses productions artistiques avec le public.
Les maitres sérigraphes seront présents sur le salon pour initier petits et grands à cette technique millénaire.
cssJPG Jenfi est un artiste participatif urbain & contemporain qui questionne notre relation à l’environnement naturel, urbain, social, digital, intime
Au salon Solid’Art, les visiteurs seront invités à créer leur propre œuvre d’art sur des mini-structures cubiques appelées « babyqube ».
Laissez votre empreinte en participant à l’atelier « Figures de style » Partagez ensemble un moment artistique coopératif. Exprimez-vous, racontez-vous en peinture, en collage, en mots. L’atelier, proposé en continu pendant 2h le samedi et dimanche, est conçu et mené par la Maison Elsa Triolet-Aragon.
Les éditions présentées : Rancillac, Stampfli, Monory, Télémaque, Monfleur, C215, Jef Aérosol, Hopare …etc
Acaci’Art anime des ateliers graffiti in situ et ex situ. Nos initiations sont accessibles à tous les publics et à toutes les tranches d’âges. Nous accompagnons les apprentis-artistes de la conception et à la réalisation de leurs œuvres. Nous travaillons avec les particuliers, les entreprises, les écoles (Adage & Pass Culture), les associations et les fondations.
La Galerie Brugier-Rigail possède une ligne artistique à la fois urbaine et contemporaine :
ARTISTE-OUVRIER / C215 / Charlélie COUTURE / CRASH / Guy DENNING / JonOne / Kosta KULUNDZIC / L’ATLAS / MAD C / M. CHAT / Jérôme MESNAGER / MISS TIC / MONKEYBIRD / NASTY / LEVALET / TANC / Fabien VERSCHAERE / Nick WALKER / DAN WITZ …
Galerie One présente pour Solid’Art Paris le travail de l’artiste Oakoak artiste de street art français, qui transforme les imperfections urbaines en œuvres poétiques et humoristiques, souvent inspirées de la culture geek. Originaire de Saint-Étienne, il enchante passants et expositions internationales avec son sens du détail unique.
Galerie street art, d’art urbain ou plus largement d’art contemporain, At Down est une galerie spécialisée dans l’art du graffiti.
La galerie présentera sur le salon un duo show MITS et NASTY
Lézarts Urbains présentera pour Solid’Art Paris le travail de l’artiste Onemizer !
Onemizer puise son inspiration dans les classiques du pop art tels que Basquiat, Warhol… ainsi que tout simplement dans sa vie quotidienne, ce qui l’entoure, et dans la scène street art. Il aime travailler les lettrages, revisiter les portraits de personnalités ou objets qui ont marqué l’Histoire ou son histoire personnelle.
Solidaires … yes we are ! We Art 51 est un concept innovant qui révolutionne l’accessibilité à une œuvre originale d’un artiste contemporain. Comment ? – En la déclinant en sérigraphie à 50 exemplaires, tous numérotés et signés de la main de l’artiste. Chaque achat d’une sérigraphie permettra de gagner des sérigraphies rehaussées à la main par les artistes. Et vous qui êtes à la recherche d’une pièce unique … que diriez-vous de vous offrir un billet unique, customisé par des artistes venant des 4 coins de la France… les dollartistiques fleuriront sur le stand We Art 51
Liste des dollartistiques : www.weart51.fr
VANGART, une maison d’édition en broderie basée à Lyon, qui repousse les limites de l’art contemporain grâce à son savoir-faire textile et à ses collaborations avec des artistes de renom. Chez VANGART, tout est confectionné avec soin et précision, dans le respect de la tradition artisanale lyonnaise.
Initial LABO plateforme créative dédiée à la photo, présentera pour Solid’Art le photographe David Monceau.
David Monceau capte des moments spontanés avec une préférence pour le noir et blanc, ses influences vont de Vivian Maier à Bruce Gilden, en passant par la photographie japonaise. Son approche se caractérise par un style brut qui met l’accent sur le cadrage, les angles de vue, et une qualité cinématographique qui accorde une importance significative à la scène et à l’arrière-plan dans ses compositions.
La Banksy Modeste Collection s’est donnée pour mission de présenter au grand public, le parcours et les engagements de cet artiste aujourd’hui mondialement connu. La collection est proposée à la location pour une durée de quinze jours aux villes , aux organisations ou aux établissements socio-culturels. Une location qui comprend l’organisation en amont, l’équipe de coordination sur place, les médiateurs, la communication.
La scénographie des quelques 200 œuvres et objets, est assurée par Béru, le collectionneur. Les visites peuvent être suivies avec nos médiateurs et des séquences de médiations sont réservées aux scolaires (à partir de 8 ans) ou aux groupes.
Le duo d’artistes AE2 , formé par Anthony et Emi , explore la thématique de la mémoire, en interrogeant la manière dont les souvenirs évoluent et se déforment avec le temps.
Inspirés par la photographie et les sciences cognitives, ils superposent textures et nuances pour matérialiser les souvenirs tantôt en réalisme détaillé pour figer des fragments de mémoire, tantôt en zones abstraites fluides pour évoquer l’oubli , la transformation…
Leurs oeuvres créent un dialogue entre présence et absence , ce qui est figé et ce qui s’efface.
Dans son travail, Marie mêle la géométrie à une certaine forme de poésie en créant des histoires sur l’invisible ou
l’éphémère. « La nature, et ce qui nous entoure en général, nous offre un fabuleux spectacle abstrait, vivant et en mouvement. J’y vois des formes, des lignes, des courbes, des ombres, des liens, des échanges et toute cela m’inspire de belles histoires que je me plais à retranscrire sur la toile. ».
Dans son travail récent sur toile, Marie a délaissé les lignes strictes faites au scotch au profit de formes simples, arrondies et apaisantes tracées à la main. Un retour à plus de minimalisme qu’elle complexifie toutefois avec un fond « mosaïque » créé avec des bandes de lin entrelacées et dont la texture tout à fait singulière se rapproche de celle du velours.
« Je peins des corps de femmes. Je cherche à illustrer ce que la Féminité m’inspire. Ses accords et désaccords. Je cache ces corps derrière des éléments.
Montrer du nu tout en le camouflant. Dire les choses sans les imposer. Par pudeur sans doute.
J’accompagne ce travail d’érotisme pudique d’œuvres plus figuratives. Toujours en gros plan. Comme pour montrer au plus près et perdre un peu l’autre. C’est devenu un jeu entre le spectateur et moi. Révéler sans exhiber. Dire sans imposer et permettre à l’autre d’explorer »
Claire Bonnet-Masimbert peint ou sculpte des contours évoquant les êtres sensibles que nous sommes. Le corps, dépouillé de ses particularités se fait originel et devient
réceptacle. Artiste Plasticienne, CBM garde toujours un œil ouvert sur ses chemins de liberté. Le corps et ses mouvements sont autant de chemins d’explorations. Improviser sur la toile sans ne rien effacer ni reprendre de ses pensées, c’est garder un œil ouvert sur les préoccupations de nos mondes.
Né en 1993, l’artiste franco-espagnol BEBAR se distingue par sa polyvalence et sa pratique duelle, entre maîtrise du graffiti et maîtrise académique, entre figuration et abstraction. C’est à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris puis à la Parsons School de New York qu’il apprend les techniques académiques qui se mêleront à son goût pour l’art de rue, y compris le plus transgressif. BEBAR s’exprime sous différentes formes telles que l’illustration, la sculpture ou encore le tatouage. Il expose son travail en galerie d’art et dans les rues des villes qui l’inspirent : Paris, New-York, Rio, La Havane …
Maxime, chef pâtissier, et Jade, styliste et designer textile, se rencontrent par hasard et décident, quatre-vingt-dix jours plus tard, de tout quitter pour partir voyager ensemble en Inde, au Népal et en Thaïlande. Inspirés par l’artisanat rencontré lors de leur périple, ils fondent à leur retour en France Bello & Bello.
Cette entreprise donne vie à des objets du quotidien fabriqués à la main, imprégnés de poésie et d’une profonde histoire.
Chaque création de Bello & Bello est une connexion entre le passé et le présent, entre l’artisan et l’observateur, offrant ainsi des pièces intemporelles qui laissent une empreinte durable dans le monde changeant de la décoration.
Après des études aux Beaux-Arts, Michel Bianconi forge son propre langage artistique à travers une approche intuitive et expérimentale. Il « fait feu de tout bois », explorant sans cesse jusqu’à atteindre une œuvre aboutie.
Réfractaire à l’idée de justifier son art, il se considère comme un simple instrument au service de la création. Pour lui, une toile réussie ne s’explique pas : elle se ressent. Il laisse ainsi ses œuvres parler d’elles-mêmes, convaincu que leur véritable force réside dans l’émotion qu’elles transmettent.
Timothée Bocage, né en 1996 à Dunkerque, est initié très tôt à l’art par sa grand-mère peintre. Étudiant en communication à Lille, il vit un déclic au Carnaval de Dunkerque et se tourne vers la peinture, intégrant une école d’arts appliqués.
Il expose pour la première fois en 2019, à 23 ans. Influencé par Picasso, Miró et Basquiat, il évolue vers une abstraction où formes, couleurs et transparences s’entrelacent. Son travail mêle rigueur géométrique et expression libre, invitant le spectateur à une immersion sensorielle et émotionnelle.
C’est à vélo et appareil au cou que l’on croise Pierre Bonard, prêt à saisir un geste, un regard, une démarche qui transformera l’anecdote en poème visuel. De Paris à
Pondichéry, d’Islande au Vietnam, il quête le photogénique qui fera d’un lieu un mystère, d’une atmosphère, un flou onirique.
« Mes photographie s’adressent à tous » dit-il. Depuis dix ans qu’il pratique son art, il a su nous offrir une photographie de qualité au regard juste indépendant et sensible.
Lucile Callegari, peintre autodidacte, vit et travaille entre Bordeaux et Paris. Depuis 13 ans, la création s’impose à elle comme une évidence.
Son œuvre explore l’humain et ses multiples facettes esthétiques et émotionnelles. Rapide et instinctive, elle peint en un seul jet, laissant émerger des visages inspirés du quotidien. Ses portraits féminins, reflets de son propre univers intérieur, incarnent une image intemporelle et universelle.
En transformant le réel en mise en scène, elle invite le spectateur à projeter sa propre histoire. Représentée dans de nombreuses galeries en France, elle s’ouvre aujourd’hui à l’international.
Carole B. est une artiste engagée qui met en lumière des figures fortes et inspirantes, souvent féminines ou féministes, ayant marqué l’histoire et la société.
À travers ses portraits de personnalités iconiques, historiques ou issues de la pop culture, elle célèbre la beauté et la force des femmes tout en invitant à découvrir leurs histoires et engagements.
Son travail intègre de nombreuses références et symboles, offrant une approche ludique pour explorer les cultures et les visions du monde de ses sujets. En utilisant le pochoir, le découpage et le collage, elle superpose minutieusement les couches pour révéler toute la richesse de chaque personnalité.
S’il fallait reconstituer la mosaïque CREY 132 sur une toile, elle serait obligatoirement riche en couleurs. Celles puissantes et expressives des comics, celles tranchantes qui remplissent les lettres volumineuses des fresques, celles utilisées pour poser un tag en un éclair.
La peinture de Camille d’Alençon est intuitive et ancrée dans le réel, nourrie par son quotidien. Elle explore des sujets a priori banals ou invisibles, comme le périphérique, les chantiers, les usagers du métro ou les travailleurs de Rungis à l’aube.
Son travail met en lumière ceux que l’on voit peu : les premiers de corvée, ces figures trop souvent dévalorisées. À travers des compositions inspirées de la grande peinture, elle leur redonne une place et une dignité, invitant le spectateur à poser un regard neuf sur ces scènes du quotidien.
Magalie Darsouze explore le temps passé à travers des images d’archives et des albums photographiques, révélant une mémoire collective. Ses dessins expriment l’indélébile et l’éphémère, invitant le spectateur à se projeter dans une temporalité floue et imaginaire.
À la mine de plomb, elle cherche à capter ce qui disparaît, jouant avec la surexposition, l’effacement et le flou. Son travail manipule l’image, accentuant les traces du temps et les imperfections pour figer des fragments de souvenirs. Comme un négatif retrouvé, ses œuvres oscillent entre réel et imaginaire, interrogeant la fragilité de la mémoire.
Du bout des doigts, elle façonne la terre pour en faire naître un bestiaire empreint de douceur et de poésie. Manchots, ours, chouettes, tous quittent leur animalité pour prendre des postures et des expressions très humaines.
Les jeux de matières et les différentes cuissons leurs donnent une élégance et une singularité inattendues. Un ours dansant, un oiseau sur le dos d’un hippopotame, une famille d’empereurs réunie – c’est un imaginaire plein de
tendresse que Frédérique Delcourt nous partage.
Le travail de Damien DEMAITER est un échange permanent et laborieux entre la matière qu’il utilise et son état d’être, ses émotions, ses vibrations. Continuellement en connexion avec ce qui l’entoure, il n’a de cesse d’explorer et d’expérimenter l’expression de son ressenti. Un bouillonnement de vie qui l’ouvre à des techniques variées, orchestrées, mises en mouvement, en graphisme. Des associations parfois frénétiques, parfois subtiles, des jeux de recouvrements et de découvertes, des transparences, des révélations, des samplings de motifs et de symboles, des rythmes, des entrelacs de contrastes, une poésie picturale.
Laurent Dequick est architecte de formation. Son travail s’en trouve marqué puisqu’il s’agit en premier lieu d’une réflexion sur la ville contemporaine et plus précisément sur le foisonnement de l’espace urbain. Le propos du photographe est de transmettre avec exactitude l’impression de frénésie qui découle de la densité de population et de l’activité en zone urbaine : « Au détour des rues, les lumières, les bruits, le trafic des voitures, le fourmillement des piétons, le mélange des odeurs, sont si prenants qu’aucune prise de vue unique ne peut en capter l’intégralité.
Dom Dewalles, née en 1967 dans le Nord de la France, explore les techniques anciennes comme la fresque et le trompe-l’œil pour créer de véritables poésies visuelles. Ses personnages sans yeux ouvrent une porte au mystère et à l’imaginaire. Pendant vingt ans, elle a enseigné en école d’art tout en exposant en Chine, en Écosse et en Angleterre. Avant ses collaborations actuelles, elle a travaillé avec Carré d’artistes, ARTOP à Lille et le Musée de la Chartreuse à Douai. Présente dans plusieurs salons d’art contemporain, elle illustre aussi des recueils de poèmes depuis quelques années.
Djiango, architecte du portrait, marie son expertise en architecture à son art, créant ainsi des œuvres qui se présentent comme des projets architecturaux.
Il explore l’aménagement de l’espace, le mouvement et l’utilisation de divers matériaux, utilisant des techniques variées telles que l’acrylique au pinceau, au couteau et les feuilles d’or pour créer des contrastes et des rythmes dynamiques. L’aluminium, matériau léger mais résistant, est un élément central de ses créations, reflétant la lumière et absorbant l’atmosphère environnante.
Son travail évoque l’art cinétique contemporain, invitant le spectateur à une expérience visuelle et émotionnelle immersive, où il est également invité à être observateur de son propre regard à travers le reflet des œuvres.
La genèse de l’art d’Amaury Dubois se situe au point de rencontre de ses années, à se nourrir des couleurs de la rue sur son skate la journée, et entre les pages des livres d’histoire de l’art, le soir.
Sa courbe crée ce lien visible, telle une ligne de vie entre la figuration, l’abstraction et le street art, une manière de lier et explorer ses influences.
L’artiste se considère pourtant ni comme un street artiste, ni comme un artiste d’atelier ou autres étiquettes, mais juste comme un artiste qui se sert de la couleur pour explorer sa passion pour l’art.
Jérôme Durand, artiste arrageois né en 1987, est diplômé de l’École Supérieure des Arts de Saint-Luc à Tournai. Directeur artistique dans une agence de publicité lilloise, il développe depuis huit ans une pratique unique du papier découpé et superposé. Ses œuvres graphiques jouent sur l’entrecroisement des lignes et des carrés, créant volume et mouvement. Le papier devient à la fois sujet et support de ses créations. Son travail est aujourd’hui exposé en permanence dans plusieurs galeries d’art en France, notamment à Lille, Le Touquet, Honfleur et Lyon.
Régulièrement présent sur les murs de Paris, ses créations peuvent être vues également sur les murs de nombreuses villes françaises et européennes.
Ses œuvres figurent dans une trentaine d’ouvrages dédiés à l’art urbain.
Parallèlement à son travail in situ, ses œuvres d’atelier font régulièrement l’objet d’expositions collectives et personnelles et sont présentes dans les ventes aux
enchères spécialisées. Son travail s’articule autour de thèmes récurrents liés entre eux par le questionnement sur le passage du temps et la fragilité, aussi bien dans la forme (l’œuvre dans la rue est vouée à disparaître à plus ou moins brève échéance) que sur le fond.
Caroline Faindt est une artiste peintre française née en 1981.
Elle rêve de colorer le monde!
Dans son travail, il est toujours question d’union, d’unicité, de rassemblement, de liens qui se tissent entre les êtres.
Dans ses créations, on célèbre la vie, les corps sonnent à l’unisson.
Des fleurs ? Des bouquets de gens plutôt ! Des couleurs comme pansement, comme cri de joie, comme symbole de vie.
Elle cache dans chacune de ses œuvres, une véritable clé en métal
Saurez- vous la trouver ?
David Ferreira, ancien géomètre, canalise son énergie créatrice dans un univers artistique chaotique et vibrant. Il associe avec talent la rigueur mathématique à son inspiration débordante, où les aplats colorés cohabitent avec les équations et les casse-têtes. Chaque œuvre est une biographie mise en peinture, où le personnage de « Toto » nous guide à travers les aventures de sa vie, accompagné de sa femme « Warholisée » et de références à son chiffre fétiche, le 15. Cette cacophonie organisée, exposée dans le monde entier, de Bruxelles à New York en passant par Paris et Hong Kong, dégage une identité artistique singulière et intime qui ne laisse personne indifférent.
Installé à Paris depuis 2012, il puise son inspiration dans son enfance en Polynésie. Après les attentats de 2015, il recentre son travail autour d’une émotion : l’amour. De là naît Téva, un personnage soufflant un cœur, présent sur toiles, dessins, collages et dans la rue. Ce prénom tahitien, évoquant le voyage et la pluie, symbolise la diffusion de ce sentiment universel. Réalisé en noir et blanc avec des tracés rappelant le tatouage polynésien, Téva s’invite dans nos vies pour rappeler que l’amour doit être omniprésent. Son œuvre devient ainsi un message d’espoir et de partage.
Franck Guihal joue les assembleurs pour détourner et ressusciter de vieilles pièces de métal usées et oubliées. Il récupère depuis une quinzaine d’années l’acier sous toutes ses formes, usinées ou broyées qui lui évoquent des parties du corps humain, des formes organiques essentiellement, dont l’origine n’est plus vraiment identifiable.
Qu’il exploite les pièces dans leur intégrité ou qu’il les triture, il s’amuse à les recomposer et à les souder pour en oublier leur identité première et pour n’en exploiter que leur esthétique et leur aspect brut.
Philippe Hérard, artiste peintre depuis plus de 35 ans, explore à travers une imagerie poétique, absurde et onirique ses questionnements sur l’homme et la société. Ses œuvres reflètent la solitude, le désir d’évasion et la quête d’un équilibre subtil entre identité collective et estime de soi. En développant ses propres codes visuels, il crée une réalité décalée où l’absurde intrigue autant qu’il fascine. Se mettant souvent en scène, il considère la peinture comme un exutoire libérateur, offrant des bulles hors du temps. Ses toiles, échappant à toute logique, instaurent un dialogue intime avec le spectateur. Elles invitent au voyage, à la découverte d’histoires entre rêve et réalité, tout en capturant avec légèreté les contradictions de notre époque.
C’est dans une cave lilloise que naît et se développe le travail de Kelu abstract.
Ses visages trouvent support sur des affiches dans la rue, sur les encombrants au fil des rencontres mais aussi sur toile et papier.
Kelu abstract ne dicte pas de message et laisse l’interprétation libre de ses regards réciproques.
De nature touche-à-tout, son travail est pluridisciplinaire.
Toiles, fresques murales et sculptures sont ses principaux supports d’expression.
À travers des recherches impulsives et automatiques, ses méli-mélo de personnages apparaissent comme l’expression de ses réflexions les plus profondes.
Relier les choses et les êtres à la lumière des liens qui les unissent. Figer les émotions qui s’animent au fil des rencontres, capturer ces moments où la vie s’exprime et nous étonne. Entre émerveillement et joie de vivre, mais également craintes et préoccupations, le travail de Tommy est un besoin instinctif de mettre sur papiers ses humeurs et émotions.
Il recherche une vibration et un équilibre visuel par la déconnexion entre les couleurs et les formes. Leur enchevêtrement complexifie volontairement la lecture. Colorées et bien souvent chaotiques, ses œuvres viennent questionner nos rapports humains et nos libertés.
Né en 1972, David Kunzli se forme au dessin publicitaire avant de se consacrer pleinement à la peinture. En quête d’une expression personnelle, il parcourt l’Asie et l’Himalaya, voyages qui influencent profondément sa technique et sa vision artistique. Inspiré par le bouddhisme et les cultures de l’Est, il abandonne l’huile au profit d’un style épuré mettant en valeur l’humilité des figures qu’il représente. Ses œuvres mêlent matières fondues et traits graphiques, explorant l’intériorité humaine à travers des supports en bois sculpté. Il compose des scènes où hommes et femmes interagissent de manière imprévisible, questionnant les dynamiques sociales et le cycle des relations humaines.
Clothilde Lasserre est docteur ingénieur en mathématiques de formation, elle se consacre entièrement à son métier d’artiste plasticienne depuis 20 ans. Colorée et forte en symbole, son œuvre témoigne de la nécessité des hommes à cultiver leur singularité tout en vivant ensemble.
« Sous le pseudonyme Le CyKlop, je pratique un art ludique, populaire et souvent interactif. Je suis connu pour mes installations sur le mobilier urbain qui colorent la ville et dont la poésie décalée apporte une touche de fantaisie à la rue. À travers mon univers graphique
polychrome et fantastique, je cherche à m’affranchir des supports conventionnels que sont les murs ou la toile, pour investir les objets.
Un art ludique et populaire qui empreinte son langage artistique, aux jouets, à la BD ou au bestiaire animalier… En y apposant un oeil, je tente de les rendre vivant, de leur donner une âme et d’y faire naître une forme de fantaisie. En puisant dans l’histoire du cyclope, je revisite la mythologie grecque à la sauce Toys. »
« Ma démarche artistique s’inspire de l’improvisation, guidée par l’ambiance, la musique et le cadre pour laisser libre cours à mon imaginaire. Je revendique ma liberté à travers une création minutieuse, défendant un art accessible à tous, où des personnages chaleureux évoluent dans un monde complexe. Cette pratique agit comme une thérapie, explorant nos rêves et angoisses sur une toile infinie, invitant chacun à les identifier et les accompagner. »
Fan LI, artiste photographe basé en Île-de-France, explore une approche impressionniste en utilisant son appareil photo comme un pinceau pour créer des œuvres uniques, réalisées principalement lors de la prise de vue avec un minimum de retouches. Inspiré par les paysages naturels et urbains, il collabore avec des galeries comme The Art Cycle et Le 140. Ses œuvres, récompensées par des prix internationaux, témoignent d’une vision poétique et singulière.
Autodidacte, Oji découvre la peinture après une longue convalescence, trouvant dans cet art une véritable renaissance. Fasciné par le street art, il réalise ses premières œuvres à New York avant de se lancer pleinement comme artiste en Europe il y a dix ans. Son style, d’abord réaliste, évolue vers un univers fantastique, naïf et épuré, offrant une lecture accessible à tous. Présent dans l’espace public, il mène des projets inclusifs, créant des œuvres collectives avec les habitants des quartiers populaires. Sensible à l’environnement, il choisit ses couleurs en fonction du cadre, jonglant entre tonalités chaudes et froides. Son travail, à la fois poétique et ludique, s’adresse aussi bien aux néophytes qu’aux amateurs d’art avertis.
L’œuvre de Pamelito se distingue par un personnage récurrent : un petit cactus, inspiré d’un voyage à La Réunion. Né d’un simple dessin pour des tatouages, il prend différentes formes archétypales, toujours avec des yeux mais sans visage. Les regards, variés et expressifs, jouent un rôle clé dans la composition, oscillant entre mystère, intensité et franchise. Chaque cactus se distingue par la direction et la taille de ses pupilles, reflétant un état d’esprit unique. Organisés par accumulation, en superposition ou entassement, ils évoquent une notion de foule et de rassemblement. Jamais seul, chaque cactus participe à un univers visuel cohérent et dynamique.
PMH est un artiste français. Il a créé et développé son propre style de doodle, reconnaissable au premier coup d’œil, mêlant abstraction et symbolisme, avec un trait précis et des compositions parfois complexes.
Sur des supports multiples (murs, objets, toiles, vitraux…) et avec des techniques variées (sculptures, lithos, broderie…), ses œuvres révèlent un univers tantôt mécanique, tantôt
organique… Inspiré aussi bien par l’art brut, le pop art que l’art urbain, il invite le spectateur à plonger dans son monde, à la fois graphique et poétique.
Ses créations, à la fois ludiques et profondes, établissent un dialogue constant entre chaos et harmonie.
Pola 4.0 est une artiste Lilloise autodidacte. Son pseudonyme Pola 4.0 est un clin d’œil au fameux format Polaroïd, qui a marqué son enfance, mais porte également une signification plus personnelle qu’elle aime garder secrète…
Pola 4.0 voit sa démarche artistique comme la mise en images de ce qu’elle nomme son « labyrinthe émotionnel ». Ses sujets éclectiques, que parfois même tout oppose, reflètent en réalité ses insatiables questionnements sur l’existence. La femme, sa place dans la société, ses combats, restant un de ses sujets favoris.
L’image de la femme, sa place dans la société, ainsi que ses combats sont des sujets majeurs dans son travail. Par ses inspirations multiples, Pola 4.0 a développé ses techniques singulières puisées dans l’alliance heureuse des médias graphiques, du traitement de l’image et des techniques mixtes. Si ses créations privilégient un usage approprié d’un support d’aluminium ou de plexiglass, voire de bois, elle refuse cependant d’être enfermée dans une catégorie artistique particulière, ou de s’imposer des limites quant à la forme de son expression.
Camille Poli débute sa carrière comme géologue avant de se consacrer au dessin, poursuivant ainsi son intérêt pour l’analyse et la retranscription de la nature. Sensibilisée aux menaces pesant sur la faune et la flore, elle s’engage auprès d’associations de protection de l’environnement. Son travail artistique, réalisé à la plume et à l’encre de Chine, propose une expérience immersive où le spectateur recherche, à l’aide d’une loupe, des animaux dissimulés dans des compositions florales. Chaque dessin représente un animal formé exclusivement de minuscules fleurs, cachant vingt espèces menacées ou en voie d’extinction. En parallèle, elle développe des projets de packaging, de scénographie papier en 3D et prépare son premier livre Cherche & Trouve.
Antoine Renault est un peintre français né en 1963 à Nantes. Basé sur l’île de Noirmoutier, il est connu pour son travail étonnamment réaliste sur l’eau. Ses thèmes sont l’invincible été et la légèreté de l’être. L’inspiration vient de ses deux îles préférées : Noirmoutier et Amorgos.
Sa technique joue en permanence avec la frontière du réalisme : l’œuvre accroche le regard à distance avec une image quasi photographique mais au fur et à mesure que l’on se rapproche, les coups de pinceau révèlent des formes abstraites qui laissent place à l’imaginaire.
« Il faut que l’œuvre soit vivante.
C’est le rythme qui donne la vie. Rythme composé par les rapports, l’alternance des noirs et des blancs (ombre /lumière), des pleins, des vides, des profondeurs, des oppositions et des tensions.
Toutes ces lignes invisibles qui tissent des correspondances secrètes et tracent la voie qui conduit l’œil.
Même si ma sculpture est figurative, comme ce n’est pas dans la représentation, que l’on trouve la vie, je construis toujours mes pièces de façon abstraite en oubliant l’image pour m’attacher au travail plastique. »
« Je transforme de vieilles planches de skate en œuvres d’art brut, mêlant textures, couleurs et fragments d’âme. Chaque planche devient une toile où ma créativité s’exprime librement. Le collage est pour moi un langage secret, une danse visuelle où chaque élément trouve sa place. Inspiré par la culture skate et l’esprit rock, je façonne ces supports vivants avec passion et dynamisme. Je ne cherche pas la perfection, mais une beauté brute, spontanée et pleine de vie. Mon souhait est de transmettre une étincelle d’émotion et une énergie intemporelle. »
Diplômée de l’Académie des Arts Appliqués de Saint-Pétersbourg, elle utilise différentes techniques de l’estampe comme la taille-douce, la xylographie et lithographie. Elle puise son inspiration dans les friches industrielles, les paysages citadins déserts. Dans son travail elle fait souvent appel aux thèmes des maisons en ruines dont chacune raconte une histoire humaine singulière. Elle ne représente pas des paysages qui existent, mais qui pourraient exister. Elle cherche plutôt à faire sentir la poésie et la beauté du vécu, de la solitude. Poétiques et sensibles, comme arrêtées dans le temps, les architectures s’accumulent, montent et débordent, coulent et s’étalent et nous rappellent alors à nos propres émotions.
Laurent Bergstrasser a d’abord été élève infirmier, passant du soin médical à l’étude des langues orientales à l’Inalco. Tourmenté par ses angoisses, il s’est construit en bâtisseur de pierres sèches avant de traverser des existences en trompe-l’œil. Un jour, accoudé au Zinc, il a décidé de graver son empreinte, de laisser sa marque. Il a alors suivi des cours du soir à Duperré, Glacière et Belleville. La gravure, pour lui, est une résonance de ses débordements intérieurs, un moyen d’exprimer l’indicible. Tout reste encore à explorer.
Skunkdog, de son vrai nom David Negri, est un peintre marqué par la liberté d’expression, la musique et la culture de rue. Influencé par le mouvement punk et des figures comme Patti Smith, dont il tire son nom d’artiste, il a forgé un style singulier mêlant rébellion et expérimentation. Ses œuvres, imprégnées d’énergie brute, exploitent divers matériaux comme la terre, le café et la résine pour créer des textures évoquant des murs tagués. Son travail ne cherche pas à représenter la réalité mais à retranscrire des émotions, des souvenirs et des mythes collectifs à travers des couleurs vives et une symbolique forte.
Autodidacte, il fait ses armes dans l’univers du graffiti au début des années 2000.
Après avoir parcouru les murs de France, et également de l’étranger (Colombie, Etats Unis, Australie, Angleterre, Indonésie …) il développe désormais son travail sur de nouveaux supports (toiles, skates, digital …).
Il place au cœur et à l’origine de toutes ses peintures la couleur. Il cherche d’abord à susciter l’émotion qu’elles lui procurent chez celui qui les regarde.
Ensuite vous retrouverez les codes du graffiti qui lui sont chers, c’est à dire la signature, le travail des lettres, du mouvement, de l’énergie, qui amène aussi à l’imperfection, la fragilité et le caractère unique du fait main.
Chacune de mes peintures s’inscrit dans la recherche d’une expression à la fois sensuelle et sensorielle. Ma technique évasive et poétique s’abandonne au gré du dessin, pour expérimenter les accidents de matière dans une démarche qui fait confiance aux éléments. Le résultat réinvente un rêve, à la frontière du concret et de l’improbable, de l’inédit et du désiré. Mes tableaux vibrent de sa passion pour les corps et leurs mystères et la vie indomptable qui les met en mouvement. Le passage de la vulnérabilité de l’artiste à la force nouvellement sculptée sur ses toiles est l’essence même de mon travail artistique.
Stesi156, graffeur depuis 1997, autodidacte passionné de calligraphie s’inspire du graffiti new-yorkais et d’artistes comme Jackson Pollock et Hans Ruedi Giger, créant des œuvres abstraites et organiques avec aérosol et pastel à l’huile.
L’envie de couvrir les murs est née avec l’émergence des printemps arabes. Cette renaissance est le point de départ à l’envie de m’exprimer artistiquement. La symbolique du cœur, universelle, naïve, poétique, contraste avec ce monde complexe. Je souhaite partager un art positif et humaniste, interpeler le spectateur et créer une proximité́ avec celui-ci. L’utilisation du pochoir avec des couleurs minimalistes me permettent d’exprimer une histoire qui se juxtapose au rouge vif du cœur.
Tegmo, artiste urbain. Créateur autodidacte de vitraux en miroir et en volume. Le principal but de ces œuvres est de ne pouvoir se voir en face, mais plutôt apercevoir le monde qui nous entoure. Une façon de contrer le narcissisme et de pousser plus en avant un questionnement. Une sorte de mirage suspendu au mur
dans lequel une interaction se met en place. Par ce fait en fonction de l’emplacement de l’installation ou de l’œuvre un nouvel horizon s’ouvre a vous.
Je suis un artiste en crayon de papier vivant à Zurich, en Suisse, avec des origines australiennes, hollandaises et anglaises. J’avais participé à la résidence d’été avec la galerie Openbach en 2023, et j’ai remporté le prix « arising artist » à la Mall galleries à St. James, Londres. Je suis représenté par la galerie Alex Schlesinger en Suisse avec laquelle j’ai exposé au Art Salon Zurich en 2024. Je réalise des dessins en noir et blanc à partir de photographies que je prends. Mon travail montre le comportement des humains dans les espaces publics et dans la vie quotidienne.
Romain Thiery, né à Bergerac en 1988, est un auteur photographe et pianiste amateur vivant et travaillant près de Montpellier, France.
Romain Thiery estime que le piano est profondément enraciné dans les profondeurs de notre culture, et a cherché́ à explorer l’instrument sous un angle original. Il s’est donné pour mission de combiner ses deux plus grandes passions et s’est mis à la recherche de bâtiments où de vieux pianos sont laissés à l’abandon. Depuis 2014, il a découvert plus de cent pianos à travers le monde, en autant de lieux à la foudroyante beauté́. Scènes dont il ne change jamais rien, laissant l’endroit tel quel. « Même au milieu d’un espace dégradé, le piano ne cesse de conserver sa puissance. Il est là, il trône de tout sa noblesse ».
Jérôme Thomas, artiste issu du hip-hop, peint ses mondes intérieurs entre abstraction et calligraphie. Réalisateur de documentaires depuis 2006, il est notamment connu pour Sky’s the limit, les peintres de l’extrême. Son travail pictural, organique et foisonnant, détourne les règles de l’art pour créer des « multi-corps » où fusionnent signes urbains, figures et matières. Depuis 2019, il repeint sa ville d’Ivry et expose régulièrement dans son show-room et au Village. En 2020, il collabore avec Hello Kitty après des ventes aux enchères marquantes. Il prépare plusieurs expositions et résidences artistiques, tandis que son film sera projeté au Musée de la Chasse et de la Nature en juin 2022.
Créatif, passionné et plein d’imagination, Toctoc a inventé un personnage drôle et attachant qu’il appelle “Duduss”. Alors que Toctoc était lancé dans des études
d’arts appliqués, les Duduss, bonhommes au look minimaliste avec une grande
bouche ouverte sans dents, voient le jour en 2012, envahissant les murs de Paris.
Caricatures de personnalités connues (Michael Jordan Duduss, Tim Burton Duduss,
Super-Duduss, Bat-Duduss, Salvador Dali Duduss…), ses personnages qu’il colle
d’abord dans la rue, finissent par s’inviter dans les expositions, livres, BD,
animation…Toctoc joue avec des Duduss de façon créative et décalé pour faire
passer des messages drôles et pleins de bonne humeur.
Lionel Belluteau est un photographe autodidacte passionné par le street art et la déambulation urbaine. Depuis près de 20 ans, il parcourt les rues à la recherche d’œuvres éphémères, capturant les créations d’artistes comme Miss Tic, Jérôme Mesnager et Invader. Auteur du blog Un œil qui traîne, il partage ses découvertes et met en lumière la richesse de l’art urbain. Son regard sensible et curieux révèle l’interaction entre les œuvres et leur environnement. Actif sur Instagram et Flickr, il documente inlassablement cet art en perpétuel mouvement. À travers son objectif, il nous invite à redécouvrir la ville comme une galerie à ciel ouvert.
Architecte de formation, Grégory Valentin, est un amoureux des livres, des lignes et de l’Art. Il intègre dans ses tableaux l’intégrale d’œuvres littéraires en jouant avec les espaces, les polices, les lettres pour en restituer une émotion intense et une esthétique parfaite. Grégory Valentin présente un minutieux travail de composition où il va discipliner, contenir et mettre en forme des textes pour recréer l’intégralité d’un livre sous forme artistique. La finalité de son travail présente à la fois une œuvre abstraite reposante et esthétique tout en donnant vie aux œuvres littéraires desquels il s’inspire.
« Les technologies modernes transforment nos comportements, notamment avec l’essor des réseaux sociaux. Plutôt que de les juger, mon travail explore l’esthétique qui en découle, en mettant en lumière le selfie comme nouvelle norme. J’illustre la contradiction entre mise en scène intime et exposition publique, soulignant le passage du personnel à l’universel. Mon processus consiste à retravailler des images trouvées en ligne : d’abord dessinées, puis numérisées en conservant les imperfections digitales, avant d’être peintes ou sérigraphiées. En intégrant ces technologies à ma démarche, je questionne leur omniprésence et leur impact sur notre perception du réel. »
KAMO est un artiste graffeur autodidacte post graffiti dont l’univers symbolique, coloré et percutant est une quête de transmission de messages collectifs puissants pour les humains et le vivant. Son travail est marqué par les coulures inversées qui représentent le mouvement vertueux d’élévation, l’impermanence des sujets, symboles. C’est cette énergie brute, à la fois instinctive et consciente, qui donne ce style authentique et percutant à ses œuvres.
RNST est un artiste pochoiriste engagé originaire de Dijon. Son travail « inencadrable » s’affranchit du politiquement correct. Son œuvre poétique associe la force de frappe des messages et la fragilité des figurent enfantines et féminines qui portent les couleurs de l’insurrection. Leurs masques les protègent, les déguisent, donnent des voix aux moins visibles. Ils font résonner un puissant écho vers nos enfants intérieurs, la quintessence des ressentis et émotions face à ces sujets brulants.
Originaire du Nord de la France elle à étudié les Industries Graphiques et la Photographie à Lille. Son travail récent est porté par la découverte d’une technique ancienne : l’encaustique. Ce mélange de cire d’abeille et de résine naturelle a donné une dimension nouvelle à ses photographies en fusionnant les techniques. Aquarelle, collages, photographies… se fondent dans l’encaustique pour révéler des oeuvres à la limite de l’abstraction. Bien qu’il y ait un attachement au réel via la photographie, le résultat est décalé, subjectif, comme un rêve qu’on essaie de rattraper ou vos souvenirs qui s’effacent
Warren Podguszer (Wawapod) à débuté son parcours artistique en 2014 avec la photo de rue. Il compose d’abord à partir d’images et de photos sur support digital, avant de rapidement projeter ses idées sur toiles.
Son univers est un tourbillon de couleurs et de joie qui joue avec les icônes de la Pop-Culture et mélange les courants. Wawapod aime rassembler, mixer les références entre elles, obtenir quelque chose de nouveau à partir d’éléments existants et très populaires.
Son désir est de nous faire voyager à travers l’histoire de l’art tout en nous invitant à plonger dans ses souvenirs d’enfance. Wawapod met en lumière, réinterprète, parodie et rend à la fois hommage à d’immenses artistes tels que Haring, Basquiat et Banksy mais aussi Magritte, De Vinci et Matisse, s’il ne fallait citer qu’eux.
Sa plus récente série se dirige vers un travail sur les courbes, cercles et lignes qui laissent entrevoir des visages et silhouettes d’oeuvres d’artistes actuels aussi bien que de tableaux anciens. Il surprend l’oeil en imbriquant ces images les unes avec les autres.