Catalogue 2022
Solid'art MONTPELLIER
23/24/25 SEPTEMBRE 2022
ZENITH SUD
Découvrez les 90 artistes de l’édition #5
Découvrez les 90 artistes de l’édition #5
Après Hervé Di Rosa et Mist et M. Chat, c’est l’artiste Nasty qui parraine l’édition 2022 de Solid’Art Montpellier.
Nasty est un des acteurs importants du monde de l’art urbain. Son travail est exposé depuis 1992, aussi bien en France qu’à l’international. Défenseur du graffiti et de l’écriture, il est particulièrement reconnu pour son travail sur les plaques de métro, les plans ou sur la céramique de la RATP.
NASTY réalisera une performance en ouverture de salon et éditera une sérigraphie spécialement pour le Secours Populaire.
Depuis plus de 40 ans, Anagraphis est soucieuse de partager ses productions artistiques avec le public.
Les maitres sérigraphes seront présents sur le salon pour initier petits et grands à cette technique millénaire.
l’artiste ccsJPG développe une forme d’art participatif destiné à sensibiliser et à questionner le plus grand nombre sur les enjeux environnementaux.
Le public sera invité à participer à la réalisation de l’uniQUBE, structure cubique monumentale spécialement installé pour Solid’Art
l’artiste OUPS, bien connu des montpellierains pour ses célèbres« Cox » dessinées sur des rochers en bord de route, animera un atelier street art pour enfants sur le salon Solid’Art (sur inscription).
Sandrot est une artiste peintre née à Marseille en 1989. Ses portraits animaliers au style singulier offrent de remarquables compositions aussi bien sur toiles que sur des murs de grand format.
Sandrot réalisera une performance sur le salon toute la journée du samedi.
Né en 1970, peintre autodidacte du courant de l’expressionnisme contemporain. Chacune de ses peintures porte en elle un héritage qu’il s’attache à révéler dans les visages, les corps, la chair.
Benjamin Carbonne réalisera une performance sur le salon le dimanche après-midi.
L’univers des œuvres de Well Rimo est le témoignage d’une histoire, d’une évolution de la tradition africaine vers la modernité. Influencé par le mouvement Pop Art et Art Brut, le sujet pictural bouge avec une énergie débordante à travers les œuvres.
Présenté dans le cadre de la Fédération Artistique Afrique France (FAAF), Well Rimo réalisera une performance le samedi après-midi sur le salon.
Anagraphis est une maison d’édition de sérigraphies d’art et d’estampes numériques, signées et numérotées. Avec un fonds de plus de 8 000 sérigraphies d’art et près de 190 artistes édités, la maison d’édition présente de nombreux mouvements artistiques : l’Art Contemporain, le Street Art ou encore la Bande Dessinée !
AUREL / François BOISROND / Robert COMBAS / Robert CRUMB / DIFUZ / Hervé DI ROSA / ERRÖ / JEF AEROSOL / JONNYSTYLE / LADY.K / MAYE / MEZZO / MIST / Ernest PIGNON-ERNEST / SHELTON / SINÉ / SPEEDY GRAPHITO / Philippe VIALA / ZEST …
La Galerie Brugier-Rigail possède une ligne artistique à la fois urbaine et contemporaine :
ARTISTE-OUVRIER / C215 / Charlélie COUTURE / CRASH / Guy DENNING / JonOne / Kosta KULUNDZIC / L’ATLAS / MAD C / M. CHAT / Jérôme MESNAGER / MISS TIC / MONKEYBIRD / NASTY / LEVALET / TANC / Fabien VERSCHAERE / Nick WALKER / DAN WITZ …
Créé en 2013, Le CERCLE DES ARTS a comme objectif de « mieux » faire connaître les artistes Sétois auprès de collectionneurs chevronnés mais aussi auprès de jeunes collectionneurs.
Le CERCLE DES ARTS a pour but également de créer un lien direct entre le collectionneur et l’artiste (visite d’atelier, agapes amicales, etc.).
Le CERCLE DES ARTS se veut enfin découvreur de talents et récompense tous les ans les jeunes artistes de l’Ecole Sétoise et les accompagne.
Artistes présentés : Aldo BIASCAMANO ; André CERVERA ; CLODIUS ; COSENTINO ; Marc DURAN ; Jean-Jacques et Pierre FRANCOIS ; Boris JOUANNO ; Lucas MANTIONE ; Jean-Luc PARANT ; TOPOLINO et coffrets vinyles « Brassens » illustrés par Robert COMBAS.
La mission de la Fédération Artistique Afrique-France est de développer les liens culturels entre le continent Africain et la France, promouvoir la différence comme une force, dans un esprit de solidarité et d’échange.
11 artistes seront présentés sur le stand de la fédération : Lana ARMA ; Bella BAH ; Caszi BATIONO ; Ariel DAKOURI ; Sandra DESSALINES ; Iris GENEVIÈVE ; Aïcha MUTEBA ; Harouna OUÉDRAOGO ; Well RIMO ; Samir SALEMI ; Raoul WANSI ;
Centre d’art urbain et contemporain situé à Montpellier, LA PARCELLE 473 s’étend sur 1 500 m² dont 400 m² de surface d’exposition. Il propose à son public la découverte de l’histoire du mouvement artistique Street art et graffiti. Ce projet, porté par Laurent Rigail et Eric Brugier, se caractérise également par la volonté de recréer un lieu de vie, de partage et d’échanges culturels à travers la consécration d’un mouvement artistique planétaire.
Le stand Solid’Art présentera cette année les œuvres de deux pochoiristes du nord de la France :
Jef Aérosol, pionner de l’art urbain et référence internationale : https://www.jefaerosol.com/
et Kelu abstract, figures du street-art et artistes montants de sa génération : www.keluabstract.com
Artiste peintre, né en 1984. Il vit et travaille à Montpellier. AL façonne des personnages en noir et blanc qu’il peint ou affiche sur différents supports, en France et à l’étranger. Plasticien pluridisciplinaire, il s’est intéressé à la photographie dès 2004. Des étiquettes de petits formats illustrant des personnages monochromes firent leur apparition en 2005 dans les rues de Caen et de Normandie. Avec son arrivée à Montpellier en 2006, les formats évoluent, il prend d’assaut la ville, et parsème les murs de nouveaux habitants éphémères, afin d’avoir un échange indirect avec la population locale.
ATEK Artiste Plasticienne fait du dessin l’essentiel de sa production, l’encre de chine et le papier privilégiés, cherchant son monde, bravant le temps, au fil des traits, des aplats forts ou lavis et des points. Tantôt romantique, lyrique, euphorique ou tragicomique, son travail revêt les habits d’un imaginaire débridé où fables et
bestiaires fantasmagoriques côtoient un monde enfantin à reconstruire.
Accompagnant sa plume, volumes de papier mâché, doudous et poupées en tissus viennent donner corps à ses créations noir et blanc en deux dimensions.
Femme du sud, Géraldine Auret vit à
Montpellier. Malgré une précoce sensibilité artistique qu’elle concrétise dès l’âge de 17 ans avec ses premières expositions, qui
lui firent un temps envisager une carrière artistique, ses choix l’amènent à s’engager à la faculté de Montpellier dans un cursus long
d’études en sciences économiques…
Elle ne cessera jamais de peindre et d’exposer, puis mettra ses expositions en retrait pour créer deux entreprises et sa plus belle œuvre : sa famille. Après un parcours professionnel riche et dense, elle se consacre aujourd’hui à sa création artistique avec ses « Collections G. ».
« En 1987, j’ai participé à la création de céramique japonaise avec une
association Internationale du Japon basée à Mexico, où j’ai découvert la beauté de la ligne et son rythme… cela m’a permis d’approcher une autre culture, de découvrir un autre regard sur la vie. Cette expérience ma donnée l’envie de voyager en l’Amérique centrale où j’ai vécu avec des peuples indigènes et j’ai eu le privilège d’apprendre leurs techniques artisanales ancestrales. »
Depuis son atelier de Fontès, dans l’Hérault, Martha expérimente la sculpture en utilisant divers matériaux naturels et recyclés, principalement le papier, le carton et la pâte cellulosique (crée par elle-même) en mettant en valeur les techniques anciennes avec des matériaux naturels.
Pharmacienne de formation, rien à priori, ne présageait Kathy à investir le milieu artistique. Durant plus de 25 ans, dans son atelier, elle s’exerce aux techniques de la sculpture et de la céramique. Après 4 ans de formation à l’école de Beaux-Arts de Sète (Hérault), elle entre en apprentissage en tournage et estampage chez un potier à Frontignan puis découvre l’art de Raku, une technique ancestrale de cuisson de poterie japonaise. Sétoise d’origine, Kathy s’inspire tout naturellement de son environnement géographique. Le littoral méditerranéen regorge d’une faune marine diversifiée qu’elle va réinterpréter. Elle met alors ses œuvres en scène pour créer un « zoo » pas comme les autres…
Par la peinture, et plus récemment les assemblages je m’attache à traduire dans la matière
l’expérience d’un cheminement initiatique influencé par le chamanisme toltèque, l’ésotérisme et plus largement ce qui a trait au monde des énergies.
Mes œuvres souvent métaphoriques, naviguent entre contes chamaniques, ou holographies
cosmogoniques et invitent autant à la spontanéité d’une lecture intuitive qu’à se laisser emporter dans des mondes imaginaires en compagnie d’un Jules Verne galactique, ou d’un Shaman amazonien. Né en 1960, il vit et travaille à Fontès dans l’Hérault.
Claire Bonnet-Masimbert est une artiste plasticienne vivant près de Montpellier. Après une carrière d’entrepreneuse dédiée au design de
vêtements de prêt-à-porter à Paris et Montpellier, Claire décide d’opérer une transition en 2018 pour revenir à ses premiers amours : la peinture et la sculpture. Claire B.Masimbert compose des incipits par l’esquisse. Plus que des silhouettes, elle peint ou modèle des contours évoquant les êtres sensibles que nous sommes. Le corps, dépouillé de ses particularités se fait originel et devient réceptacle. L’expression
«prendre corps » trouve ici tout son sens.
En 1985, il s’installe à Montpellier où il devient très vite une des figures du paysage culturel de la ville. Il s’intègre au milieu artistique local où se côtoient et parfois se mélangent le rock et les musiques alternatives (ainsi il fera des pochettes pour des disques), la nouvelle figuration, la bande dessinée et le street art. Avec avidité, il se mêle à tous ces courants et affectionne la collaboration avec d’autres artistes, pour des expositions, voire des œuvres collectives. L’Atelier du Garage, dans le quartier des Beaux arts, qu’il partage pendant dix ans avec Isabelle Marsala, s’ouvre tous les premiers jeudis du mois pour des vernissages qui en font un formidable lieu d’échange pour les artistes, musiciens, écrivains et curieux de toute la région. Son œuvre devient vite familière à tous. Couvertures de livres, de journaux, pochettes de disques, affiches, livres illustrés allant du polar à la haute bibliophilie, fresques murales ou mobilier de bar, Bocaj est partout. Sa collaboration exemplaire depuis onze ans avec le festival Jazz à Sète est une preuve de l’efficacité et de l’impact de ses créations.
Gérard Bru fait vibrer la couleur. L’artiste mêle, du plat de son couteau, des chenilles de bleus, une pointe de gris, une traînée de beige. Il compose. Et c’est une harmonie. Son ciel emplit la toile et sous ce velouté, votre rêve prend vie. Le dos d’un mur béant, l’aile d’un angle mort, le songe d’une nuit… Face à son chevalet, le peintre s’installe dans son monde. S’il vous tourne le dos, c’est pour vous dévoiler le vif de sa peinture. Sa palette s’anime. Une étrange douceur vous bouscule. Votre regard divague…
Née dans le Tarn, ses créations empreintes de scènes figuratives font résonance aux personnages de Fernand Léger. C’est ce même univers que met en scène Clara Castagné, sur des cartes géographiques ou anatomiques scolaires qui ont cultivé notre esprit durant l’enfance.
Ses thèmes principaux sont les scènes de famille, la mythologie, le corps humain. Ses personnages, à la rondeur rappelant les silhouettes des artistes modernes, Léger, Matisse, Picasso, prennent et donnent vie à des cartes géographiques ou des planches anatomiques.
Ces tableaux sont des rébus, chaque image est une énigme, il faut alors déchiffrer. Des lèvres trop gourmandes, des sourires ironiques, des gestes interrompus, comme figés dans l’attente, des couleurs éclatées qui pénètrent et impriment notre cerveau par trop lassé du noir et blanc bien pensant !
Et l’entrelac. Et la manière. Caroline entremêle son dessin, son dessein, celui de nous faire partager, au delà de la caricature picaresque, les méandres de son cheminement créatif.
Voilà des œuvres à tendance expressionniste qui plonge au plus profond de l’âme humaine, réalisée par ce jeune artiste. Il révèle une forte empathie, en particulier pour des êtres malmenés, parfois brisés par la vie.
Cette galerie de portraits retient l’attention, suscite l’émotion par sa vérité, son intensité et la dignité de chaque modèle.
Nathan Chantob trouve ses modèles au cours de ses pérégrinations dans la rue, au bar ou dans le métro ; ces personnages anonymes qui le touchent. « L’obscurité la plus sombre n’est jamais loin de la lumière la plus vive » dit-il et c’est cet espoir qu’il veut partager. Ces hommes et ces femmes semblent, pour certains, vouloir capter l’attention du spectateur, établir un dialogue, leur regard le révèle. Le dessin est à la base de cette œuvre puis vient la peinture qui affirme les traits, les creuse quelquefois.
cssJPG Jenfi, développe une forme d’art participatif destiné à sensibiliser et à questionner le plus grand nombre sur les enjeux environnementaux.
Particulièrement impliqué dans la vie culturelle et sociale, il réalise un travail d’investigation en lien avec notre environnement (naturel, social, urbain, virtuel et intime) qui forme la base de sa réflexion artistique.
En nourrissant une approche transdisciplinaire, cssJPG développe une vision pluraliste de l’art, qui facilite le transfert de compétences et de savoir-faire, pour faire de la créativité un moteur de développement social.
Le travail de Damien DEMAITER est un échange permanent et laborieux entre la matière qu’il utilise et son état d’être, ses émotions, ses vibrations. Continuellement en connexion avec ce qui l’entoure, il n’a de cesse d’explorer et d’expérimenter l’expression de son ressenti. Un bouillonnement de vie qui l’ouvre à des techniques variées, orchestrées, mises en mouvement, en graphisme. Des associations parfois frénétiques, parfois subtiles, des jeux de recouvrements et de découvertes, des transparences, des révélations, des samplings de motifs et de symboles, des rythmes, des entrelacs de contrastes, une poésie picturale.
Je ramasse toutes mes pierres dans la nature … Chaque fois qu’en montagne je choisis une pierre pour la sculpter, j’ai un moment d’hésitation. Cette pierre est là, sortie des profondeurs de la terre depuis des dizaines de millions d’années, des millions de vies d’homme. Comment puis-je oser m’en emparer, sous le simple prétexte que sa matière et sa forme m’intéressent et m’inspirent… Mais quand finalement, la pierre est à l’atelier, comme j’aimerais que ma future sculpture
traduise cette somme-là!
Diabolo Bohème est une artiste contemporaine. Après un parcours musical, le graphisme et la photographie se présentent naturellement à elle en 2017. Elle expérimente diverses techniques qui varient selon les projets, ce qu’elle souhaite raconter : Les collages numériques avec de vieilles photos rétros chinées, la photographie, l’art de la mise en scène et plus récemment la photographie brodée.
L’esthétique et l’équilibre graphique entrelacent ses inspirations : la géométrie architecturale, les textures, la poésie d’un moment, d’un lieu, d’une personne, de la nature.
L’œuvre de Patricia Dubois se situe exactement là; entre l’impossible et sa réalisation. Elle cherche à représenter ce qui défie la raison, en opposant des contraires pour susciter de la dérision. Sur ses toiles des personnages réalistes côtoient animaux, nature et gadgets dans des mises en scène absurdes, décalées. La couleur contrastée et saturée crée une ambiance irréelle, tandis que le traitement des volumes ancre la scène et les personnages dans la réalité de la matière. Comme une chasseuse de papillons, l’artiste pêche ses images dans le monde onirique et les rend réelles grâce à la peinture à l’huile.
Il s’agit d’un duo d’artistes. Leurs œuvres numériques se déclinent en tableaux mais aussi en installations interactives réagissant avec le son, l’image, le mouvement du spectateur, en décors animés de spectacle vivant. Quel que soit le support que revêt leur Art, il reste empreint d’une beauté saisissante, de poésie, de magie et d’originalité.
Leur travail reflète souvent leur perception du monde et de la Nature qu’il faut protéger et respecter. Tels des papillons, ils nous embarquent dans leur univers et nous laissent nous questionner sur la place que l’on y prend.
Photographe autodidacte montpelliérain né en 1979, je me définis surtout comme un compositeur incrustateur photographique souhaitant mélanger ses références -souvent issues de la pop culture- à des photos de paysages urbains.
Devenue alors comme un énorme terrain de jeu, j’aime me réapproprier la ville et son mobilier sans les dégrader. Le résultat final est obtenu en post-traitement par ordinateur par superposition de plusieurs photos avec incrustation de dessins/graphismes dans une idée street art. Entre grand-angle, longue exposition, jeux de lumières et effets de vitesse, le spectateur est plongé dans un univers imaginaire.
Dr Speed – Photographe Montpellier – Compositeur Incrustateur Photographique
Depuis environ 20 ans, j’exprime ma sensibilité artistique à travers la peinture contemporaine et la sculpture. Quand je peins j’aime choisir les couleurs, les pigments, les matières, les assembler, les regarder. Je vois souvent de l’extraordinaire dans l’ordinaire, par exemple un paysage, un sentiment ou un objet me donne l’envie de créer.
Prendre une couleur, la répandre sur la toile. Attendre. Par une gestuelle large étendre la matière, prendre du recul, poser des aplats, des effets de matières. Dans la spontanéité du geste, dans les couleurs choisies peu à peu l’œuvre s’organise. Réserver, cacher, effacer pour entrevoir les fêlures qui font naître mes émotions. Laisser aller, ne pas laisser le temps, saisir le moment, un trait, une ligne de force et l’œuvre apparaît sous l’émotion de la surprise, bulle de plaisir, par l’essai d’improbables assemblages.
Dans sa peinture, il utilise la technique mixte : le collage et le mélange de différents produits et matériaux récupérés de milieux divers. Le mélange à la fois des produits, des techniques diverses et
l’introduction du texte lui permettent de trouver une liberté de travail et de geste, une liberté d’exprimer ses idées, ses sentiments, ses rêves, ses pensées, ses joies et ses souffrances… Son œuvre est un espace de réflexion perpétuelle, il utilise différentes matières pour l’élaborer. C’est de cette alchimie, de ce mélange et de cette mixité de produits divers que naît sa peinture. Un travail qui ouvre de nombreuses fenêtres sur la diversité du monde, tel un macroscope…
Inspiré par les grands maîtres de la peinture occidentale et par les œuvres traditionnelles orientales, ma peinture est une recherche de l’âme humaine, tiraillés entre les cases sociales, ethniques et géographiques, pour ne trouver que l’essence pure des émotions et des sentiments que nous pouvons tous ressentir, brisant ainsi les barrières physiques ou morales que les sociétés modernes peuvent nous imposer. Chaque sujet que je traite est intimement lié à ma personnalité, à mon histoire et à mes désirs. Parfois en voulant trouver l’harmonie de mes deux cultures, parfois en les séparant violemment, comme pour exprimer ces sentiments paradoxaux que je peux ressentir dans ma vie de tous les jours. Je travaille la peinture à l’huile, l’acrylique, l’encre de Chine et les outils de dessins (marqueurs, crayons, fusain).
Enfant de la Pop Culture, qui a formaté notre interprétation visuelle des symboles, et qui a nourri pendant des décennies le
marketing, elle est devenue mon terrain de jeu. A cette influence fondatrice se mélange ma passion pour des artistes Flamands et
de la Renaissance, en particulier, Jan van Eyck, Jérôme Bosch et Sandro Botticelli. J’admire chez eux la représentation presque
photographique, la mise en volume du réel par l’utilisation de la lumière et de l’obscurité, les perspectives tronquées qui obligent
l’œil à s’attarder et surtout leur sens du détail, côtoyant la forme inconnue du sacré. Mes créations sont surréalistes, poétiques et se
nourrissent au présent de tout cet héritage culturel et artistique.
À travers les différents supports et techniques issus du travail de la laque, de la linogravure ou du dessin d’illustration, les créations d’Aurélia Gritte prennent source aussi bien dans les courants asiatiques traditionnels et modernes que dans l’art contemporain.
Dans ses tableaux, caractérisés par les couleurs chaudes et la brillance de la laque (vernis Martin), de l’huile et des pigments naturels, les figures détourées à la façon des dessinateurs de mangas se font tour à tour l’écho des codes stylistiques asiatiques, des courbes arabesques de l’Art nouveau ou des lignes droites et épurées de l’Art déco. L’artiste qui se définit comme un « rêveur social » y pose ses révoltes aux formes chaotiques en une géométrie maitrisée qui s’ordonne tout en force et en netteté.
Dans ses peintures, Rosario Heins qui est née à proximité de la mer, convoque ses souvenirs avec
plaisir et nostalgie, restituant les couleurs, les formes, les saveurs et presque les parfums de la plage
colombienne, où elle a passé une grande partie de son enfance et où elle retourne chaque année.
Son travail se focalise sur la lumière. Sa peinture est joyeuse. « Représenter mon pays me donne de
l’énergie. J’aime danser, en même temps que je peins, sur de la salsa, des percussions… Ça me met
dans l’ambiance. J’entretiens cette joie de vivre en retournant en Colombie tous les ans pour participer
au carnaval. Je me déguise et je danse. C’est cet esprit que l’on retrouve dans mes tableaux. C’est mon identité, ma source d’énergie et mon inspiration », explique-t-elle.
Artiste inventif, le logiciel de dessin numérique découvert dans les années 90 a supplanté depuis le dessin traditionnel. Cette nouvelle technologie m’offre un champ de recherche formidable pour mes créations, notamment pour créer la ligne poétique et sans soudure de mes sculptures en fils d’alu.
J’emploie la même recherche de sobriété dans mes tableaux, grâce à l’utilisation de couleurs en à-plat façon graff. J’aime m’approprier les univers comme la musique, la BD ou le cinéma. Mes créations graphiques sont faites pour interroger ou rendre hommage. Un clin d’œil à mes thèmes favoris que sont l’engagement et l’humour.
Né à Lille en 1984, diplômé en sociologie puis enseignant spécialisé auprès d’élèves non francophones, Romain Kulczycki a d’abord réalisé comme photographe autodidacte des projets documentaires dans les Balkans, en Chine, ou dans le Nord de la France.
En 2019 il devient diplômé de la Nuova Accademia di Belle Arti de Milan et réalise divers projets dans le sud de l’Italie. Il réside depuis 2021 entre Arles et Paris où il continue d’enseigner tout en menant ses projets artistiques.
Influencé par les sciences sociales et la littérature, il envisage la photographie comme un moyen d’appréhender le réel de manière transversale. Il s’intéresse notamment au fait urbain, à la relative question de la modernité, et se concentre sur la notion de territoire(s) ainsi qu’aux identités qui y sont rattachées en développant une approche intuitive et une narration personnelle.
Krystöf est un peintre compulsif, viscéral, qui peint avec une passion dense. Originaire de Montpellier, Il expose ses œuvres dans différents lieux artistiques ou l’art peut être accessible à tous. Mais aussi, dans les rues de la ville, à travers des œuvres Street Art éphémères. Il lui tient à cœur de partager ses « Rêveries urbaines » avec un large public. Il s’inspire du milieu urbain dans lequel il baigne depuis enfant mais aussi de l’architecture, des cités antiques… disparues ou futuristes… La lecture du roman « Les villes invisibles » d’ Italo Calvino, fut aussi une réelle source d’inspiration. C’est pourquoi on peut le retrouver, d’une manière détournée dans son travail. Sa démarche n’est pas tant de représenter la ville trait pour trait mais bien d’imaginer et de créer différentes atmosphères urbaines… paysages….
Réellement passionnée par le monde du vivant, Clara puise son inspiration dans le végétal et la matière organique. Elle aborde son travail à travers diverses échelles et supports tels que le dessin, la fresque murale, le collage ou encore l’installation. Ses travaux convergent vers une même recherche de composition dynamique où elle explore les notions de vide, de lectures multiples ou encore de paréidolie, comme un moyen de questionner la façon dont nous observons ce qui nous entoure.
LuDo LASSALLE est représenté par la Galerie Art fresque povera (Sommières – Hérault), depuis 2019. Né à Calais, il vit et travaille à Alès depuis 2006. Artiste peintre urbain, il a commencé le graffiti en 1988.
Depuis, il développe un travail d’atelier, tout en continuant d’intervenir dans I’espace urbain. Son œuvre est urbaine,
authentique et poétique. Elle éclaire son passage, immortalise et rend hommage à un décor oublié par l’usage et usé par les âges.
Linette Cajou née en 1969, à Marseille, diplômée de l’Ecole de Costume de théâtre de Pérouse en Italie, de l’Ecole Boulle et de l’Ecole nationale supérieure des Arts Décoratifs de Paris. Sa fibre artistique bouillonnante sert ses réalisations d’architecte, de scénographe et d’illustratrice.
Dix ans durant, elle est Directrice artistique pour des grandes marques de luxe françaises au sein de l’Oréal.
Pendant quatre ans, elle s’expatrie en Russie à Moscou et crée les premiers flagships de luxe russes.
En 2012, elle décide de se consacrer à son art. Aujourd’hui, elle est représentée par Marina Oeschnerde Koninck à Singapour et par Stéphanie Hermann à Perpignan.
Elle vit et travaille à Montpellier.
Artiste peintre autodidacte, je peins et dessine depuis mon enfance. J’entame une carrière de styliste sur Paris puis, de responsable de vente sur Montpellier jusqu’au 1er confinement où je renoue avec la peinture. Durant ce temps libre, je réalise une série de portraits d’enfants à l’aquarelle pour mon entourage. Puis, je commence en 2021 une collection de portraits de femmes à l’acrylique « POP SITIVE » aux corps déstructurés aimant jouer avec les lignes et les codes. Engagée et colorée, cette collection très graphique aborde le sujet de l’émancipation de la femme de façon décalée sur un fond minimaliste.
Travailler à la recherche de nouveaux signes pour représenter le réel.
Dessiner des corps, des visages par amour de la figure et ses possibilités expressives.
Évoquer des espaces, des architectures avec la primitive intention de les rendre visibles pour mieux les habiter et arrêter le temps d’un regard, le flux d’idées pour laisser la place au monde plus subtil et insaisissable des émotions.
Peindre aux frontières de la réalité, là où elle prend des résonances poétiques, imprévisibles.
Détecter et chasser les routines. Me retrouver là où je n’avais été, me placer face aux énigmes pour laisser agir l’intuition, notre seule arme créative face à l’inconnu.
Dans la peinture que j’aime, il n’y a pas de symboles à interpréter,
ni concepts à déchiffrer.
Elle répond à des besoins intérieurs, plastiques et expressifs.
Le tableau devient une surface sensible où l’on trace des signes pour tenter de transmettre une émotion.
Muriel Chevènement (MuChe) peint depuis 1996. Elle a construit son parcours de peintre des cours de l’école des Beaux Arts de Nîmes à un collectif d’artistes montpelliérains.
L’artiste est liée à la nature qui l’entoure, le littoral occitan, les étangs, et plus généralement aux vastes espaces, ces champs de lumière et de couleurs.
Lumière, couleurs, reflets sont au centre de son travail, une interprétation du dialogue qui existe entre les éléments naturels, le ciel et l’eau qui est son miroir. Le minimalisme des moyens picturaux est un désir de pureté, de simplicité.
Moins12prod est un artiste, muraliste et plasticien. Son univers est issu d’un long parcours dans l’art urbain. Il crée des œuvres figuratives à moyenne et grande échelle en incluant la sculpture et la mosaïque : des créations d’atelier et dans l’espace urbain qui se nourrissent et s’inspirent mutuellement.
Christophe Monteil a longtemps été Grand Reporter pour France Télévisions. Une vie de reportages et de voyages. En tournant avec l’artiste JR, dans une favela de Rio de Janeiro, il a une véritable révélation et se tourne vers l’art. En l’adaptant à son vécu. Christophe Monteil voyage maintenant sur les pistes d’une histoire d’eau avec le projet Water Is Life, un projet artistique utilisant des eaux du monde entier. Morceau d’iceberg du Groenland, écume salée des Cyclades, montagnes d’eau du peuple H’Mong, l’ADN de ces lieux se retrouvent physiquement dans les créations de Christophe Monteil. Des Messagers des eaux, des personnes du monde entier, intègrent son projet artistique en envoyant ce liquide et l’enrichissant de leurs histoires. Il est le Passeur d’Eau. www.christophe-monteil.com
Né au Vietnam, je vis en France depuis l’âge de 18 ans.
Mon travail actuel s’articule autour de vues urbaines ou de paysages et tend à créer des
atmosphères particulières, à restituer des sensations. Il s’exprime par des nuances de gris, des
couleurs estompées, des contours flous où la réalité et l’imaginaire s’entrelacent pour puiser
dans les réminiscences du passé, faire resurgir des souvenirs, susciter des émotions. C’est une peinture teintée de lumière, d’intemporalité et d’espoir.
No luck, de son vraie nom Barriol Julien est né en Ardèche en 1994 où il vie jusqu’à ses 18 ans. Il se
retrouve à Montpellier pour y poursuivre des études de design graphique. A partir de cette période il
développe en parallèle un pratique artistique autour de la notion d’écriture. Il invente un large panel
d’écriture asémic qu’il perfectionne au fil des années. Ses systèmes d’écriture évoquent un langage
oublié. L’ensemble de des symboles forme une vision d’un monde cosmopolite où différentes
cultures se retrouve autour de mots et de lettres commune.
Pola 4.0 est une artiste Lilloise autodidacte. Son pseudonyme Pola 4.0 est un clin d’œil au fameux format Polaroïd, qui a marqué son enfance, mais porte également une signification plus personnelle qu’elle aime garder secrète…
Pola 4.0 voit sa démarche artistique comme la mise en images de ce qu’elle nomme son « labyrinthe émotionnel ». Ses sujets éclectiques, que parfois même tout oppose, reflètent en réalité ses insatiables questionnements sur l’existence. La femme, sa place dans la société, ses combats, restant un de ses sujets favoris.
L’image de la femme, sa place dans la société, ainsi que ses combats sont des sujets majeurs dans son travail. Par ses inspirations multiples, Pola 4.0 a développé ses techniques singulières puisées dans l’alliance heureuse des médias graphiques, du traitement de l’image et des techniques mixtes. Si ses créations privilégient un usage approprié d’un support d’aluminium ou de plexiglass, voire de bois, elle refuse cependant d’être enfermée dans une catégorie artistique particulière, ou de s’imposer des limites quant à la forme de son expression.
Richard Pommier est avant tout sculpteur. Le métal est sa matière d’élection avec laquelle il procède à des réassemblages, recréant des personnages drolatiques et un
bestiaire foisonnant. Il a également une production en peinture, dessin et céramique.
Peintre à l’origine, je diversifie mes réflexions artistiques suite à un master en ethnologie. Attirée par les débats anthropologiques, l’art et l’artisanat, j’ai orienté mes réflexions et travaux vers un art mêlant art plastique/textile et anthropologie.
Après plusieurs formations en broderie, plumasserie et patronage, le textile devient mon moyen d’expression principal, je travaille avec le fil, manipule la broderie, mais aussi la linogravure, le tissu et la peinture.
J’aime les couleurs et définis mon travail de « maximaliste ». Cette saturation de couleurs et d’informations est mon moyen d’expression, elle me permet également d’établir un contact avec le contemplateur. L’excès de couleurs représente pour moi les méandres de la psychologie humaine, perçues, interprétables et interprétées de diverses façons. Je cherche à interpeller et accrocher le regard, générer des questionnements.
Artiste peintre d’origine argentine, formée aux Beaux-Arts de Buenos Aires, elle choisit Paris en 1981 pour continuer sa carrière artistique. Ses œuvres s’exposent dans le monde conjuguant danse et peinture, savoir technique et don de soi, figurant dans des collections publiques et privées à Buenos Aires, New York, Londres, Paris, Bonifacio, Jakarta, Singapour… et actuellement à Montpellier où elle installe son atelier en 2016
Portraits, façades urbaines et le tango argentin inspirent ses peintures ou encore ses dessins, gravures, sculptures. Liliana peint sur toile ou sur papier liant multiples techniques : peinture à l’huile, pastel, feuille d’or , impressions, gaufrage…ainsi , ses souvenirs émergent fusionnant matière et transparence, graphisme et couleur.
Sa peinture nous charme par la douceur nostalgique des couleurs, tandis que son dessin interpelle et nous transporte au cœur même de la danse.
Formé aux métiers du livre à Paris, où il fait à l’occasion quelques fresques sur les murs métropolitains… c’est véritablement au cours de ses voyages en Amérique latine qu’il se forme à la création plastique : le sens des couleurs et leur asservissement au regard au milieu de la cohue humaine dans le cœur de Sao Paolo et si possible au pied d’une pile de pont, l’ennui de la ligne droite parmi les grandes diagonales des avenues de la Cordoba argentine ou le clair-obscur à l’ombre miroitante des gratte-ciels crasseux de Panama City. Il redécouvre Montpellier et sa lumière méridionale en 2008 pour s’y fixer et rejoint très vite le collectif de l’Atelier du Nord, un des étendards artistiques du quartier montpelliérain de Figuerolles. C’est au sein de l’atelier qu’il va entamer cet épluchage systématique des murs montpelliérains de leurs couches d’affiches.
Jean-François Rigaudin vit à Montpellier. Né en 1959 dans le Dauphiné, c’est avec la naissance du siècle qu’il donne ses premiers coups de burin. Il tient certainement cette passion pour la sculpture d’un lointain aïeul, compagnon tailleur de pierre. Par l’exigence qu’elle requiert, la pierre tendre blanche est sa matière de prédilection.
L’artiste doit se confronter aux contraintes inhérentes de ce matériau et composer
pour que la matière garde tout son mystère. C’est pourquoi les sculptures de Jean-François Rigaudin peuvent paraître vivantes : il va chercher l’esprit sous l’écorce de la pierre… A ses débuts, il trouve son inspiration sous le ciel étoilé d’Estelle, un hameau cévenol. Un endroit propice à son imagination, à la recherche de formes et de lignes de fuite. Au fil des ans, il fait du visage un travail exclusif : « il y a plus de 6 milliards d’individus sur Terre, mais combien sont semblables ? Zéro ! »…Un travail marqué par sa passion pour les énigmatiques Moaï de l’île de Pâques. Une île sur laquelle il fit une résidence artistique en 2011.
Je me positionne comme « faiseuse de regard », une exploratrice qui essaie de proposer une cartographie réenchantée de notre monde, résultat d’un acte de regarder associé à une approche esthétique, une vision reconstruite libre et audacieuse de la réalité qui, jouant avec notre perception, transporte le spectateur dans un monde sans cesse renouvelé.
L’URBEX (qui vient de l’anglais URBan EXploration) consiste à photographier des lieux abandonnés.
Ces anciennes structures industrielles remplies d’Histoire disparaissent peu à peu de nos paysages urbains; on les démolis sans scrupules en nous imposant en échange des bâtiments sans âme qui rendent notre environnement de plus en plus homogène, froid et impersonnel. Pénétrer dans ces sites abandonnés qui sont parfois fascinants permet d’immortaliser par l’image ce qui reste de notre héritage industriel. À l’heure actuelle, la plupart de ces endroits ont été démolis…
Né en 1986 au Mans, j’ai obtenu mon diplôme d’architecture en 2011 à l’E.S.A. dans le 14ème arrondissement de Paris.
Passionné de photographie, c’est durant mes études que j’ai commencé
une série sur les façades, notamment de bâtiments construits en modules de béton, issus de la période 1960-1980. Je tente depuis lors par le média photographique d’extraire le rythme architectural des volumes ce ces édifices. En effet ce qui m’intéresse particulièrement c’est la dualité entre le dessin en élévation, très répétitif, et sa déformation via la perspective une fois le bâtiment construit. J’ai nommé cette série «facadexture», pour lier façade et texture.
Je travaille sur « l’autre infiniment autre ». La sérialité et la réécriture de l’existant permettent d’illustrer cette altérité. L’accent est ainsi mis, dans un premier temps, sur la syntaxe plastique de chaque œuvre. Les portraits représentent, dans leur succession, un itinéraire progressif entre transparence et opacité vers les profondeurs de notre humanité par l’utilisation assumée du
palimpseste qui va en perturber la représentation. Ce n’est pas uniquement un processus technique
de réécriture car sa définition même lui confère un double statut. Il est à la fois oubli et mémoire, trace d’une disparition et porteur d’une création, une négociation du trait réitéré avec les variations des supports.
Sancko est une artiste peintre, street artiste, collagiste et performer engagée. Ses peintures abordent des thèmes actuels, politiques
ou sociaux et apportent une réflexion sur l’identité et la différence. Un univers noir & blanc intense, ponctué de rouge où sexe, passion, sensualité, douceur, douleur, blessures et combats, se mêlent et se démêlent. Outofthe.black est un directeur artistique et artiste travaillant à la fois sur des projets de commande mais également sur divers projets artistiques personnels ou citoyens. Son univers minimaliste et géométrique s’articule autour de thèmes comme l’ordre et le chaos, l’hybridation ou la distorsion du réel.
De leur rencontre est né SANCKØBLACK, un nouvel univers singulier, mêlant leurs différentes aspirations.
Petite fille de sculpteur sur bois et ébéniste, enfant dans son atelier j’ai appris à son contact la beauté ét la précision du geste, le sens de l’observation, la patience, le goût des formes et volumes et celui des matières nobles. C’est la terre qui m’a conquise et passionnée avec toutes les possibilités de créations qu’elle offre : toucher, modeler, poncer, émailler. J’utilise du grès, et pratique différentes techniques de cuisson et d’émaillage suivant mon inspiration. Depuis 25 ans, je créé des personnages et animaux réels ou sortis de mon imaginaire.
Fasciné par le rapport qu’entretiennent l’Art et la source photographique depuis mes études d’Histoire de l’art, je base mon travail de figuration sur la reconstruction d’images.
L’acrylique, combinée au dessin, est mon médium de prédilection. Ma technique du collage est mixte. Je confronte mes dessins détourés au scalpel à tout un univers d’images parcellaires glanées dans des revues, journaux et autres supports. En les réinsérant dans de nouvelles compositions, je m’attache à leur donner une autre sémantique dans ce processus de détournement. Artiste plasticien, Seb. M vit et travaille à Montpellier.
Romain Thiery, né à Bergerac en 1988, est un auteur photographe et pianiste amateur vivant et travaillant près de Montpellier, France.
Romain Thiery estime que le piano est profondément enraciné dans les profondeurs de notre culture, et a cherché́ à explorer l’instrument sous un angle original. Il s’est donné pour mission de combiner ses deux plus grandes passions et s’est mis à la recherche de bâtiments où de vieux pianos sont laissés à l’abandon. Depuis 2014, il a découvert plus de cent pianos à travers le monde, en autant de lieux à la foudroyante beauté́. Scènes dont il ne change jamais rien, laissant l’endroit tel quel. « Même au milieu d’un espace dégradé, le piano ne cesse de conserver sa puissance. Il est là, il trône de tout sa noblesse ».
Tout mon travail se base sur la rencontre. Être disponible. Être prête à accueillir l’œuvre dans son originalité. Je travaille en peinture comme en céramique sur cette notion de rencontre, de ce qui n’est pas encore ; qui naît de mes gestes et de mon esprit. Je me laisse porter par mon imaginaire vers le surgissement. Une sorte de danse interactive avec cette autre qui n’est déjà plus moi qui à sa propre respiration, sa propre vie. La beauté du monde m’inspire et m’anime. L’importance du savoir-faire est essentielle dans mon travail pour que démarre l’inattendu, faire le vide, se faire confiance, être en éveil pour favoriser cette rencontre. Pour que l’œuvre entre dans mon cœur par surprise et devienne présence.
Marina Hirlea est diplômée de la faculté d’Art Plastiques de l’Université de Strasbourg. Née à Bucarest, elle à d’abord étudié l’architecture à l’Université d’Architecture et Urbanisme Ion Mincu, ainsi qu’à l’école Athenaeum de Lausanne, pour se consacrer exclusivement à la peinture à son arrivée en France, en intégrant la faculté d’Arts Plastiques de Strasbourg. Elle vie et travaille à Mèze depuis septembre 2022 Le travail de Marina Hirlea est un travail de peinture à l’huile non figuratif, dont les sources d’inspiration vont du paysage, jusqu’aux tissus foisonnants de certains créateurs de haute couture, mais aussi des souvenirs et du passé. Il est composé de plusieurs séries.
Site de Marina Hirlea
Loin du tumulte et de la violence, à l’abri dans mes silences…. La peinture a contourné ces silences, m’a relier aux autres et ainsi m’a permis de partager ma vision de la société.
Symbole du rêve et de l’inaccessible, c’est le nuage qui impose son rythme lancinant à l’esprit créatif de cet artiste rêveur. Comme posé dans le ciel comme un poème sous la plume de l’artiste, c’est tout un jeu de symboliques et de formes qui apparaissent dans l’œuvre de Varoc. Des nuages aux multiples formes semblent nous indiquer une direction, c’est la ligne de la vie fragile qui rejoint l’œuvre à l’artiste.
De l’autre côté de cette corde se situent des rues et des édifices bien ancrés dans le sol comme les fondations de nos âmes… C’est sur ces murs que se développe aussi la créativité de l’artiste. Entre fantasme et idéologie, pour le regard de celui ou celle qui saura s’y plonger.