Catalogue 2023
Solid'art Paris
20/21/22/23 avril 2023
Le Carreau du TEmple
110 artistes mobilisés
pour le Secours populaire
110 artistes mobilisés
pour le Secours populaire
Jules Dedet Granel (1978), dit L’Atlas, débute le graffiti dans les années 1990. Fasciné par le travail du trait et de l’écriture, il étudie la calligraphie arabe traditionnelle. Il s’intéresse tout particulièrement au koufi, écriture géométrique qu’il transpose à l’alphabet latin, créant ainsi sa propre typographie, et développant un univers pictural en noir et blanc où toute lettre est considérée comme une forme, et toute forme comme une lettre. Poursuivant ses recherches il développe aussi un travail de tracé urbain au scotch représentant d’immenses boussoles au sol. A Paris son travail a été pérennisé sur un mur pignon rue de Ménilmontant (20e).
L’ATLAS réalisera une performance en ouverture de salon et dédicacera une sérigraphie spécialement éditée pour le Secours Populaire.
Onemizer puise son inspiration dans les classiques du pop art tels que Basquiat, Warhol… ainsi que tout simplement dans sa vie quotidienne, ce qui l’entoure, et dans la scène street art. Il aime travailler les lettrages, revisiter les portraits de personnalités ou objets qui ont marqué l’Histoire ou son histoire personnelle. Il utilise un large éventail de techniques différentes : bombes de peinture, pochoirs, dessins, posca, pinceaux, encre, et parfois même directement ses mains.
Sandrot est une artiste peintre née à Marseille en 1989. Ses portraits animaliers au style singulier offrent de remarquables compositions aussi bien sur toiles que sur des murs de grand format.
Sandrot réalisera une performance durant les 4 jours du salon !
Nasty est un des acteurs importants du monde de l’art urbain. Son travail est exposé depuis 1992, aussi bien en France qu’à l’international. Défenseur du graffiti et de l’écriture, il est particulièrement reconnu pour son travail sur les plaques de métro, les plans ou sur la céramique de la RATP.
Séance de dédicaces le dimanche de 15 à 17h
cssJPG Jenfi est un artiste participatif urbain & contemporain qui questionne notre relation à l’environnement naturel, urbain, social, digital, intime
Au salon Solid’Art, les visiteurs seront invités à créer leur propre œuvre d’art sur des mini-structures cubiques appelées « babyqube ».
cssJPG Jenfi est un artiste participatif urbain & contemporain qui questionne notre relation à l’environnement naturel, urbain, social, digital, intime
Au salon Solid’Art, les visiteurs seront invités à créer leur propre œuvre d’art sur des mini-structures cubiques appelées « babyqube ».
Acaci’Art anime des ateliers graffiti in situ et ex situ. Nos initiations sont accessibles à tous les publics et à toutes les tranches d’âges. Nous accompagnons les apprentis-artistes de la conception et à la réalisation de leurs œuvres. Nous travaillons avec les particuliers, les entreprises, les écoles (Adage & Pass Culture), les associations et les fondations.
C’est dans une cave lilloise que naît et se développe le travail de Kelu abstract.
Ses visages trouvent support sur des affiches dans la rue, sur les encombrants au fil des rencontres mais aussi sur toile et papier.
Kelu abstract ne dicte pas de message et laisse l’interprétation libre de ses regards réciproques.
Jeune artiste émergent Influencé par des noms tels qu’Egon Schiele, Freud, Munch, Nathan se laisse aussi séduire par d’illustres inconnus rencontrés dans la rue ou prochainement dans les allées du salon 😉
Performance dansée !
Autodidacte, Laurent Anastay-Ponsolle a toujours été marqué par le mouvement, la beauté de l’éphémère et de l’instant. Ce sont ses territoires de recherche et c’est tout naturellement qu’il s’est tourné vers la danse contemporaine comme source d’inspiration.
Ainsi, il collabore avec des danseuses et danseurs autour de performances où il dessine en mouvement sur de grands formats, se laissant porter par l’instant et la danse.
Entre écriture automatique et calligraphie corporelle, ses dessins sont bruts, taillés dans le vif et résolument expressifs.
Pour cette édition de Solid’Art 2023, il collabore avec Mathilde Plateau.
Ayant débuté par la danse classique, jazz, puis contemporaine, mais également le cirque et le théâtre, Mathilde a poursuivi son parcours au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, dont elle est diplômée d’un Master en Juillet 2022.
Depuis, elle travaille actuellement avec Boris Charmatz, Philippe Decouflé, Laura Arend, Merlin Nyakam, et partage un engouement pour la médiation.
Elle suit d’ailleurs actuellement une formation avec l’Atelier de Paris, dédiée à la médiation, à côté des ateliers donnés avec Anne Collod, la Compagnie DCA et le CCNR Yval Pick.
Anagraphis est une maison d’édition de sérigraphies d’art et d’estampes numériques, signées et numérotées. Avec un fonds de plus de 8 000 sérigraphies d’art et près de 190 artistes édités, la maison d’édition présente de nombreux mouvements artistiques : l’Art Contemporain, le Street Art ou encore la Bande Dessinée !
AUREL / François BOISROND / Robert COMBAS / Robert CRUMB / DIFUZ / Hervé DI ROSA / ERRÖ / JEF AEROSOL / JONNYSTYLE / LADY.K / MAYE / MEZZO / MIST / Ernest PIGNON-ERNEST / SHELTON / SINÉ / SPEEDY GRAPHITO / Philippe VIALA / ZEST …
La Galerie Brugier-Rigail possède une ligne artistique à la fois urbaine et contemporaine :
ARTISTE-OUVRIER / C215 / Charlélie COUTURE / CRASH / Guy DENNING / JonOne / Kosta KULUNDZIC / L’ATLAS / MAD C / M. CHAT / Jérôme MESNAGER / MISS TIC / MONKEYBIRD / NASTY / LEVALET / TANC / Fabien VERSCHAERE / Nick WALKER / DAN WITZ …
Fondées en 2012, Les Editions Lezarts Urbains proposent une sélection de lithographies produites pour la plupart chez IDEM à Paris. Fort du succès de sa collection “Noir & Blanc”, Lezarts Urbains Editions a eu l’honneur en 2015 d’éditer “Liberté, Egalité, Fraternité” d’après l’œuvre de JonOne exposée dans la salle des Mariannes à l’Assemblée Nationale.
Lézarts Urbains présentera pour Solid’Art Paris le travail de l’artiste Onemizer, qui réalisera une performance sur le salon !
Acteur majeur du tirage photographique professionnel, Initial LABO s’est mué depuis 2018 en une plateforme créative dédiée à la photographie.
Initial LABO présentera pour Solid’Art 4 photographes : Ilion8 ; Paolo Ange ; Tanguy de Retz ; Yves Cauchon
Jeune artiste guinéen installé à Montpellier, Bella Bah s’exprime aussi bien sur toile que sur les murs de la rue. Dans sa palette, ce sont ses émotions, son histoire et ses expériences qui définissent les couleurs. Evoluant dans un microcosme artistique, il s’inspire de ses pairs pour développer son propre style. Coloré et exotique, l’univers de Bella Bah vous fait voyager sur un autre continent.
Thomas Berthier est un artiste sérigraphe né en 1980 dans le nord de la France. For- mé aux arts-décoratif de Strasbourg option «communication graphique», et titulaire d’un DNSEP, il trouve dans la sérigraphie le parfait outil pour exprimer et libérer son énergie créative.
Après plus de 15 ans en tant qu’indépendant dans la création graphique et visuelle, il crée en 2018 son atelier de sérigraphie artisanale. Son univers est un bouillonnant mélange de graphisme, d’illustration, de détournement d’images et d’impressions sur différents supports qui lui permet de coucher sur papier un monde original, spon- tané et poétique.
Le projet de l’Atelier Kencre est basé sur le principe d’un espace d’artisanat, où son savoir-faire technique et graphique est au service des amateurs. Un lieu de partage de connaissance propice à la créativité et à l’épanouissement artistique.
www.thomasberthier.com
Artiste, exploratrice des sens ; dans mes rêves je perçois tous les éléments qui composent le vivant interagir comme ce que je perçois de la nature qui est ma source d’inspiration première. Je questionne les « portes de la perception » et notre rapport au monde et cherche à redonner vie à un univers en voie de disparition. Les explorations sensitives que je propose peuvent prendre la forme de peintures « sculptées » à l’effet méditatif et vibratoire, de livres-murmures qui habitent l’espace avec le son, d’oeuvres « agissantes » comme mes »dreamboxes » pulsatiles et mes « Oscillations », installations synesthésiques dans lesquelles se mêlent son, mouvement et lumière que j’ai conçues pour plonger le visiteur dans une « rêverie personnelle ».
Principales expositions : Nuit Blanche 2018, commissariat Gaël Charbau, «Derviches Tourneurs ou Ecologie de la Conscience », foires avec la galerie Baudoin Lebon, installation avec le metteur en scène Antoine Campo-Centre d’art Maubec, La Rochelle, expositions collectives sous les commissariats de Valérie Delaunay, Elora Weil-Engerer, Pascal Pique, 2022, solo show curaté par Marie Deparis Yafil dans un château aux portes de Paris ….
Jeune artiste guinéen installé à Montpellier, Bella Bah s’exprime aussi bien sur toile que sur les murs de la rue. Dans sa palette, ce sont ses émotions, son histoire et ses expériences qui définissent les couleurs. Evoluant dans un microcosme artistique, il s’inspire de ses pairs pour développer son propre style. Coloré et exotique, l’univers de Bella Bah vous fait voyager sur un autre continent.
A travers mon travail, je cherche à marquer un temps d’arrêt pour ressentir et voir la beauté, qu’elle soit intérieure, imaginaire ou juste face à nous. J’essaye de montrer une part d’humanité par des cris intérieurs, dans un monde un peu désenchanté. Je tente de faire parler mon âme, d’être dans l’instant présent pour incarner une émotion, abstraite, mouvante, et intangible. Je peins un jaillissement, une explosion, une pulsion, un choc à travers le geste, la couleur, la matière, le collage de papier, la présence ou l’absence d’écriture.
S’il fallait reconstituer la mosaïque CREY 132 sur une toile, elle serait obligatoirement riche en couleurs. Celles puissantes et expressives des comics, celles tranchantes qui remplissent les lettres volumineuses des fresques, celles utilisées pour poser un tag en un éclair.
Marion CADET est née en 1989 à Paris et peint depuis son plus jeune âge. Ce qui ne l’empêche pas de devenir architecte. Mais sa passion initiale la rattrape : en 2014 elle reçoit au Grand Palais à Paris la médaille de bronze du Salon des Artistes Français. Elle décide alors de devenir peintre professionnel. Elle est aujourd’hui une valeur émergente de l’art contemporain en France. Elle vit et travaille à Annecy.
Ses toiles s’appuient sur un travail intensif de prises de vue qui, après sélection, vont alimenter son inspiration.
« Je cherche, à travers la personnalité de mes modèles, leurs postures, les cadrages, à traduire mes propres humeurs. A dévoiler une intériorité, une pudeur, une intimité, au moyen d’outils grossiers et imprécis. Paradoxalement, la recherche du détail prend alors une place fondamentale dans mes tableaux. Comment évoquer la douceur et le subtil en appliquant d’un geste sec, vif, à la brosse large, cette peinture noire sur la toile ? »
Photographe, vidéaste, écrivain et Musicien, David Law traque le regard des mannequins (de vitrine) en jouant des reflets pour intégrer la ville. Il réalise sur ce thème un livre d’Art paru en 2021.
Interpellé par des poupées Coréennes de collection « Pullips », et des Anges Japonais « Sonny Angels » David Law trouve matière à prolonger son regard sur ces modèles uniques, mis en scène dans les rues de Paris ou d’ailleurs… Si vivants !
» Avec une âme d’enfant, sur le rectangle blanc, papier ou toile cloutées, vide toujours difficile à combler, endroit silencieux où je vais me réfugier, pour me protéger et flâner, en cherchant le geste, le trait universel, l’équilibre, l’harmonie des couleurs, ou des formes humaines ou animales, pour partager, une émo- tion, une joie, un mouvement, un sentiment, des regards, des larmes, un sourire, une opinion…!, et trouver l’alliance univer- selle, que les riches, les pauvres, les gros, les maigres, les gentils, les méchants, les malades, les biens portants puissent trouver un réconfort, un partage, retrouver une partie de leur histoire, la peinture est un utopie. »
Voilà des œuvres à tendance expressionniste qui plonge au plus profond de l’âme humaine, réalisée par ce jeune artiste. Il révèle une forte empathie, en particulier pour des êtres malmenés, parfois brisés par la vie.
Cette galerie de portraits retient l’attention, suscite l’émotion par sa vérité, son intensité et la dignité de chaque modèle.
Nathan Chantob trouve ses modèles au cours de ses pérégrinations dans la rue, au bar ou dans le métro ; ces personnages anonymes qui le touchent. « L’obscurité la plus sombre n’est jamais loin de la lumière la plus vive » dit-il et c’est cet espoir qu’il veut partager. Ces hommes et ces femmes semblent, pour certains, vouloir capter l’attention du spectateur, établir un dialogue, leur regard le révèle. Le dessin est à la base de cette œuvre puis vient la peinture qui affirme les traits, les creuse quelquefois.
cssJPG Jenfi, développe une forme d’art participatif destiné à sensibiliser et à questionner le plus grand nombre sur les enjeux environnementaux.
Particulièrement impliqué dans la vie culturelle et sociale, il réalise un travail d’investigation en lien avec notre environnement (naturel, social, urbain, virtuel et intime) qui forme la base de sa réflexion artistique.
En nourrissant une approche transdisciplinaire, cssJPG développe une vision pluraliste de l’art, qui facilite le transfert de compétences et de savoir-faire, pour faire de la créativité un moteur de développement social.
“Je partage l’idée que l’art est la plus belle façon que l’homme ait trouvé pour marquer son histoire et appréhender son environnement. C’est pourquoi je vous invite à faire de l’art ensemble.”
Un plasticien des techniques mixtes, de la peinture, de l’impression, de la photo et des installations. J’ai travaillé dans les ateliers d’artistes collectifs et dans l’espace de studio individuel. La collaboration et la coopération avec d’autres artistes ont toujours été une partie importante de ma pratique de travail ainsi qu’une inspiration.
Il y a deux thèmes principaux dans mon travail, les paysage urbain et les portraits de famille, avec les interconnexions entre les thèmes à travers mes multiples techniques.
Le travail de Damien DEMAITER est un échange permanent et laborieux entre la matière qu’il utilise et son état d’être, ses émotions, ses vibrations. Continuellement en connexion avec ce qui l’entoure, il n’a de cesse d’explorer et d’expérimenter l’expression de son ressenti. Un bouillonnement de vie qui l’ouvre à des techniques variées, orchestrées, mises en mouvement, en graphisme. Des associations parfois frénétiques, parfois subtiles, des jeux de recouvrements et de découvertes, des transparences, des révélations, des samplings de motifs et de symboles, des rythmes, des entrelacs de contrastes, une poésie picturale.
Georges Dumas est un photographe plasticien français né en 1975. Il crée des œuvres qu’il appelle « paintographies », c’est-à-dire des tableaux en technique mixte sur toile qui mélangent photographie, composition numérique et peinture à l’acrylique. Son sujet principal est la figure humaine, plus particulièrement le corps.
Il présente son travail en France et en Europe depuis 2007 à travers des expositions personnelles et collectives en galerie, des foires (Fotofever, Art Up, Art Montpellier) et des salons (MacParis, Puls’Art, Figuration Critique, ArtCité, etc.)
Mon travail est l’autoportrait de mon âme, dissimulé dans les visages de toutes ces femmes.
Je laisse au sein de mes portraits, une partie de moi.
Je les remplis de ma vie, de mes sentiments, de mes humeurs. Tous mes choix sont inconscients, instinctifs, de la composition, à l’attitude du visage, jusqu’aux couleurs.
Derrière le graphisme, arrive le lâché prise. Ces femmes me permettent d’exprimer sans complexes toutes mes personnalités et mes choix, dont celui de l’engagement pour ma liberté, mais également celle de toutes les femmes dans le monde.
Au cours de voyages, découvrant l’immensité des terres désertiques, Xavier Blondeau s’interroge sur la place de l’individu dans son environnement. Afin de matérialiser ses interrogations, il se tourne vers la photographie. Ce qui lui permet en 2009, parallèlement à son activité d’enseignant-chercheur, de reprendre ce travail photographique autour de l’individu.
A travers ses séries, il cherche des réponses de plus en plus intimes. Sa démarche reste instinctive, tout en versant vers une certaine forme esthétique très épurée. C’est ainsi qu’il navigue de l’abstraction où il explore l’intimité à la représentation très graphique afin de relier cet imaginaire à la réalité. Son travail le dévoile au fur et à mesure de ses différentes séries photographiques.
Né dans le sud de l’Italie en 1991, il est diplômé en photographie pour la mode et la publicité à l’Académie des Beaux-Arts de Naples. Après ses études, il s’installe à Paris où il poursuit ses projets photographiques. A Paris, il se passionne pour le street art et commence à installer ses œuvres dans les rues parisiennes en se faisant connaître sous le nom de Exposito. L’élément caractéristique de son œuvre est son autoportrait où l’artiste a le visage recouvert de peinture colorée. L’artiste décompose et recompose son image, réussissant à chaque fois à obtenir des compositions différentes et originales.
Armelle Fox est une artiste française, née et vivant à Paris.
Depuis 2007 son travail est présenté en galeries, en Allemagne et en France.
Elle participe également à des salons et foires d’art contemporain (Artcité, Art Capital, Grand Palais Éphémère, STOK, Pays-Bas, Kunst’Tage, Kölner liste, Allemagne).
Comme si la terre penchait.
Un monde flottant, poétique et sensible, parfois étrange.
Le lieu, l’humain, en sont les deux principales sources d’inspiration.
La veine est figurative, l’expression prime sur la description.
Le travail est sériel : Espèces d’Espaces, Histoire à sa guise, Vieille Espèce, Épidermes, Grands papiers libres, État des lieux…
Le papier est utilisé comme médium à part entière étant parfois seul matériau constitutif de l’œuvre.
« J’associe le papier sur lequel je peins, dessine, gratte, colle, arrache, délave, brûle… à la peau. L’épiderme est ce qui nous sépare des autres, par la peau transpire l’âme. »
Sourire garanti avec l’artiste «Freaks the Fab» alias Fabrice pluvinage. sonnant comme une invitation à l’ouverture d’esprit, l’univers coloré, joyeux, décalé et faussement naïf de FreaKs tHe Fab va vous faire sourire à coup sûr et peut-être même, vous interpeller comme il aime le faire dans la rue.
reconnaissables au premier coup d’œil, les personnages issus de l’imagination débordante de l’artiste vous plonge sans détour dans le Freaky World, un univers coloré surfant avec légèreté et impertinence sur les temps forts de notre monde contemporain.
Le temps de parsemer sa poudre de perlimpinpin, de fleurir les murs de Paris de ses images, les collages de Fred Le Chevalier se sont installés dans le paysage urbain..
Aériens, ils courent, Ils volent, ils dansent… certains, plus posés nous regardent droit dans les yeux. Ses dessins-collages connaissent une notoriété fulgurante aussi bien auprès des promeneurs que de la communauté de l’art urbain. Les Parisiens n’échappent plus à ces images qui chatouillent la rétine.
Tout est question de langage et par un graphisme élégant et épuré, Fred Le Chevalier a su instinctivement trouver son écriture. Ses interventions urbaines sont identifiables entre toutes.
Fred Le Chevalier colporte au gré des ballades ces personnages qui peuplent son intime intérieur, ses rêves, ses désires et ses maux. Le pouvoir du trouble rend ces œuvres captivantes. Notre regard est interrogé. Certains s’y attachent. D’autres se reconnaissent.
Ses petits personnages l’accompagnent partout. Il laisse son bestiaire glisser de sa sacoche à Berlin, Bruxelles, Athènes, Lecce, Bari, Londres, Tokyo…
De l’écriture de Fred Le Chevalier découle un jeu de métaphore omniprésent.
Trames récurrentes de mélancolie ou de désespoir, d’attachement ou de liberté ; thèmes qui invitent à une recherche introspective d’identité.
Juliette Frescaline est une artiste sculpteur sur métal de 47 ans basée en région parisienne, qui travaille le détournement de la matière qu’est le fil de fer. De formation DMA métal à Olivier de Serres, elle développe sa technique en axant ses recherches sur la texture ressentie. Lauréate de la fondation Villa Seurat, plusieurs fois invitée d’honneur, son travail prend de plus en plus d’importance depuis une dizaine d’année. Très sensible à la beauté ordinaire; elle va s’emparer du sujet afin que celui-ci soit au service de la recherche de matière, et que la matière serve en retour le sujet. Ni roi, ni valet, chacun s’appui sur l’autre pour briller. Juliette Frescaline est à la croisé de l’artiste et des métiers d’art.
Ma pratique artistique s’axe autour du travail du métal et de sa coloration : la patine
De par l’utilisation de cette techniques, je me crée ma propre façon de peindre. La toile devient tôle de laiton ou de cuivre, la peinture devient nitrate et oxyde, mes outils sont le chalumeau et le pinceau.
J’amène le spectateur à se questionner sur ce qu’il voit et sur l’origine de la matière grâce à mes explorations chromatiques et de textures : une toile qui n’est pas du lin, mais du métal et qui devient peinture, laque, bois ou bien pierre… Le spectateur devine rarement le médium et la technique avant de lire le cartel.
Lorsque je dessine, mon esprit vagabonde et se raconte des histoires qui accompagnent et favorisent la gestation de l’œuvre. Les éléments trouvent tout naturellement leur place dans une belle liberté de l’imagination guidée par la forme et la dynamique du trait. L’accumulation qui peut sembler régner dans certaines de mes œuvres répond à une nécessité guidée par de nombreux symboles.
Par mon art, je cherche à donner envie à ceux qui le regardent de dépasser les apparences pour atteindre le sens.
Du plus loin que je me souvienne, j’ai toujours été attiré par les images, les photos, les dessins, la peinture ; l’instantanéité de l’émotion qu’ils procurent me fascine.
La lumière, les ombres, les reflets, les formes et la nature m’inspirent.
Mon appareil photo est mon pinceau, ma photographie est un chemin poétique, mon univers est graphique, pictural, minimaliste, abstrait.
Par mes choix, mes cadrages, je déstructure le réel afin d’offrir une autre perception du monde qui nous entoure.
Je suis une jeune artiste issue de banlieue parisienne. Depuis deux ans, j’invite le public à s’interroger sur son rapport à l’art et à l’identité par le biais de mes « Gladpow » : des personnages sans visage qui s’inspirent de personnalités ou d’inconnu.es que je croise dans la rue. Le « jeu » étant pour le spectateur de reconnaitre – ou pas – les personnages que je peins et pour moi, de rendre hommage à toutes les personnalités, anonymes ou non, en les exposant dans l’espace public.
Franck Guihal joue les assembleurs pour détourner et ressusciter de vieilles pièces de métal usées et oubliées. Il récupère depuis une quinzaine d’années l’acier sous toutes ses formes, usinées ou broyées qui lui évoquent des parties du corps humain, des formes organiques essentiellement, dont l’origine n’est plus vraiment identifiable.
Qu’il exploite les pièces dans leur intégrité ou qu’il les triture, il s’amuse à les recomposer et à les souder pour en oublier leur identité première et pour n’en exploiter que leur esthétique et leur aspect brut.
‘Dans ses œuvres on trouve des supports en bois qui font rejaillir l’aspect satiné de la laque rouge ou jaune, des toiles de lin avec un travail en couches successives, ou des soies marouflées et recouvertes de couches de cire.
La délicatesse de l’encre de chine, le travail patient fait de nombreuses phases de préparation du support et d’application de la couleur, tout ce qui dans la peinture asiatique sert à rendre les émotions paisibles et les actions méditatives, se transforme dans les mains de Valérie en signe expressionniste, par le geste et l’ émotion.
La connaissance de l’iconographie classique italienne ainsi que la reformulation sensible de la mythologie confèrent aux protagonistes de ses œuvres une valeur figurative et morale.
Les œuvres de Valérie sont comme des pierres pavant la route de son existence, signalant les moments forts, exprimant des pensées qu’elle extrait de son intériorité. »
Lucia Collarile,Rome 2016.
Le travail photographique de Michel Hirsch est avant tout le fruit de passions. Passion du monde qui nous entoure en premier lieu, forgée par trente années à façonner son œil en tant qu’ingénieur en bâtiment et travaux publics au fil desquelles ses enjeux étaient de transformer l’espace, de le modeler, de créer, de construire. Passion de la photographie ensuite, art ultime pour capter et transmettre la beauté éphémère d’un moment, d’une lumière, d’une création de la nature ou de l’homme. Sa formation, à l’Ecole de l’Image des Gobelins à Paris sera la clé pour le développement d’un nouveau regard sur ce monde, point de départ d’une collection d’ œuvres uniques et singulières. Tantôt abstraites tantôt brutes, ses créations dévoilent notre quotidien sous de nouveaux équilibres offrant une représentation vibratoire, graphique et colorée de notre environnement.
Tatiana IVCHENKOVA est artiste peintre et illustratrice d’origine russe née à Rostov-sur-le-Don et demeurant à Paris depuis 2010. Elle a commencé son parcours artistique en Russie en tant que graphiste-illustratrice après avoir fini l’Académie d’État d’Architecture et d’Art. En France, elle s’est mise à la peinture et a continué ses études à l’École Doctorale « Esthétique, Sciences et Technologies des Arts ». Elle a participé à plusieurs salons d’art en Île-de-France ainsi qu’à des expositions collectives.
Le portrait est un sujet prédominant dans ses œuvres. C’est le visage qui l’intéresse depuis l’enfance. Elle trouve que le visage humain est la partie la plus importante, celle qui porte presque toute l’information concernant l’état de son âme et son esprit.
Depuis 2019, Lili.J travaille dans son atelier à La Madeleine. Sur toile ou sur bois, ses créations basées sur une technique mixte évoluent au gré de ses ressentis, ses moments de vie, ses joies,
ses rencontres, ses envies, ses souvenirs, ses playlists… et ses doutes ! Peu importe, c’est toujours l’envie et la joie qui se ressentent dans son sourire lumineux.
Lilij-gallery.com
Jinks Kunst est un artiste d’origine suisse qui s’est installé en France en 2001. Né en 1976, c’est à 14 ans qu’il commence esquisser des lettrages graffiti. Aujourd’hui, c’est à l’aide de son cutter qu’il découpe des stickers pour détourner des panneaux de signalisation, mais aussi pour découper minutieusement des pochoirs afin de réaliser des fresques.
Depuis 2010, il participe à des expositions et événements en France et à l’étranger. Ces dernières années, Jinks a parcouru le monde dans le but de faire découvrir sa passion dans les collèges, mais aussi pour pratiquer son art dans les villes qu’il visite.
C’est dans une cave lilloise que naît et se développe le travail de Kelu abstract.
Ses visages trouvent support sur des affiches dans la rue, sur les encombrants au fil des rencontres mais aussi sur toile et papier.
Kelu abstract ne dicte pas de message et laisse l’interprétation libre de ses regards réciproques.
Thibault Laget-Ro est né à Tokyo en 1976. Il vit et travaille en France en région parisienne. Diplômé de deux masters de l’université Pantheon-Sorbonne en économie et arts plastiques, il rejoint l’École des beaux-arts de Paris en tant qu’auditeur libre. Il complètera son parcours à l’Institut des Hautes Études en Arts Plastiques, et à la fin de cette formation, participera à la Biennale de Paris à Beyrouth. Depuis, plus de 10 ans ses œuvres ont été présentées à de nombreuses reprises en France et à l’étranger notamment en Corée du Sud, au Liban, au Maroc en Italie et au Canada. Son oeuvre enrichi différentes collections en France à l’international dont la Collection privée François Pinault, la Fondation Montresso au Maroc, plusieurs Artothèques françaises, ainsi que la collection permanente du MAC Baie-Saint-Paul au Canada et celle de la Fondation COLAS en France.
David Kunzli est né en 1972. Il se forme en dessin publicitaire à l’école des Arts graphiques Corvisart à Paris. Il abandonne rapidement la réalisation de maquette au profit de la pein- ture, qu’il pratique depuis son plus jeune âge. À la recherche d’une écriture personnelle, David Kunzli parcourt l’Asie et treck des mois dans les montagnes de l’Himalaya. De ces séjours nait sa technique, une interrogation qui l’amène à l’essentiel, des visages ronds du bouddhisme au plus aigüe des mondes de l’est. Dans ses premières pratiques, David utilisait le médium de l’huile mais jugé trop riche, il décline son ouvrage dans un dépouil- lement simple prêt à raconter l’humilité des personnes qu’il a rencontré. Sur le support, les matières fondues deviennent graphiques dans la puissance du trait, résonnent dans les interstices des bois creusés l’intériorité de l’être, de toi de moi. Dans un espace, il organise ses unités d’hommes et de femmes aux placements imprévus, génère une ambiguïté du comportement sociétal. Interférant avec alliance et opposition, ils se regardent, se ren- contrent, se retrouvent et se perdent dans le cycle actuel.
Je viens du soleil, de la montagne, de la mer et je vis en ville, peut-être comme toi.
J’ai comme passion celle de voyager, d’aller là où les nuages me mènent, là où les rêves sont en haut des montagnes, et les oiseaux de petites tâches noires dans les
yeux.
Je suis très curieux. Je regarde partout, et quand je me vois mêlé à une masse d’éléments étranges, je les accueille avec respect et chaleur. Viens donc le découvrir toi même. Affectueusement, D.
Pascale Lefebvre explore passages et dialogues entre sculpture et dessin au regard d’une plastique de la Correction. Dans ses dessins à la mine de plomb sur calque, la ligne, médiatrice de la pensée dessinante, marque hésitation ou affirmation dans des reprises et des repentirs. Ces corrections contribuent à une approche de la vérité qu’il importe de laisser voir. Ces rapports qui se cherchent affirment un état de précarité. Le papier calque, énergie agissante, contribue à cette quête de clarté.
Inspirée par l’humain et le développement personnel, LudivineG est une coloriste qui travaille intuitivement à partir de photos, d’images déchirées qu’elle colle sur toile, et qu’elle valorise par des touches de couleurs et des fonds de peintures.
Son travail décompose l’existant afin de lui offrir une nouvelle histoire. L’essentiel de ses collages sont une représentation de l’humain célèbre ou non, et tout particulièrement de la féminité. Ses compositions « d’extraits de vie » viennent d’inspirations libres ou personnalisables sur demande.
Clothilde Lasserre est docteur ingénieur en mathématiques de formation, elle se consacre entièrement à son métier d’artiste plasticienne depuis 20 ans. Colorée et forte en symbole, son œuvre témoigne de la nécessité des hommes à cultiver leur singularité tout en vivant ensemble.
Sarcastique et provocante, alina(lalala) explore les thèmes de la société moderne, tout en réfléchissant à sa propre histoire à travers un travail abstrait qui incorpore du texte.
Son intensité jaillit d’une volonté de contemporanéité, exprimée par l’esthétique désordonnée de son style naïf ainsi que par la spontanéité des thèmes abordés.
Ses œuvres peuvent être regardées avec légèreté ou/et profondeur, permettent d’engager une discussion sur la modernité ou simplement à sourire, comme un journal intime où nous pouvons voir une partie de nous-mêmes.
C’est aux côtés de François Dezeuze aux Beaux Arts de Nîmes que Jean-Marie Picard s’initie à la gravure. Au début des années 90 il collabore avec l’atelier Jacomet et c’est aux côtés de Garouste, Arroyo, Debré et Moébius qu’il réalise ses premières estampes.
Il co-fonde en 2013 l’atelier DPJ à Sète spécialisé dans la taille d’épargne et les techniques d’impression en relief. L’atelier édite de nombreuses estampes avec Combas , Di rosa , Ocampo, Pencreac’h , Ichiba , etc …Il crée en parallèle les éditions Medium Rare afin de renouer avec la tradition du roman graphique en bois gravé. Il travaille alors avec Willem, Charles Burns, Paquito Bolino, Pat Andréa…
Constatant l’impasse de notre société technologique Jean-Marie Picard émet l’hypothèse d’un mode de travail et de pensée archaïque, utopique et poétique. Se nourrissant d’une pensée analogique* et de l’imagerie médiévale, il crée des images en rupture avec la pensée dominante.
Anna Marchlewska est une photographe plasticienne diplômée des Beaux-Arts de Paris. Polonaise d’origine, elle vit et travaille dans la région parisienne depuis plus de 20 ans. Spiritualité, religion, science et rapport à la nature sont ses principaux sujets de recherche artistique. Elle pratique la photographie expérimentale, la vidéo d’art et l’installation. Elle expose régulièrement aux quatre coins du monde : Paris, Moorea (Tahiti), Venise, Bridgeport ou Gdansk. En décembre 2022, elle reçoit le Prix de Photographie au Salon Artistique de Bois Colombes pour sa série TransFiguration.
Née à Montbrison, Loire. Artiste-plasticienne, Dessinatrice, elle expose régulièrement ses œuvres à Paris, en Europe, UK et USA..
Après des études secondaires, elle fait des études Artistiques à l’Ecole des Beaux -Arts de Saint-Etienne. Elle obtient le diplôme de Décoration et commence à vivre à Paris. Elle épouse Robert Mazoyer, Réalisateur de films ( décédé en 1999°) et collabore avec lui comme Décoratrice (ex : Les gens de Mogador).
Elle poursuit sa carrière de Peintre, expose à Paris, UK, USA, Europe et participe à de nombreux salons et Biennales.
Le travail de Reine Mazoyer comme artiste plasticienne est multiforme. Durant toutes ses années de création, elle a traversé plusieurs périodes d’inspiration, allant du dessin à la peinture et à la sculpture, écrivant et illustrant plusieurs livres, réalisant des films documentaires et plusieurs installations.
Artiste figurative non réaliste, Reine Mazoyer invente sa propre réalité. Elle met en scène ses souvenirs et ses émotions sous forme de toiles, dessins, constructions, représentant des personnages, paysages ou animaux stylisés, dans une ambiance colorée choisie.
Chaque « oeuvre » est une vision du monde ou l’humain, l’animal et le végétalse cotoient pour vivre ensemble harmonieusement.
Les formes-éléments se promènent sur la feuille ou la toile pour former un ensemble cohérent sur toute la surface du support.
La ligne et la couleur permettent au spectateur de voyager à l’intérieur du travail graphique et pictural afin d’éprouver le plaisir de la contemplation.
Née dans un univers artistique et élève des Beaux-arts de Boulogne, MariKa a beaucoup travaillé dans l’atelier de son père, apprenant grâce à lui la perspective dès l’âge de 8 ans. Grande voyageuse, elle est influencée par des artistes et des scènes hautement colorés et poétiques. Auteure des Rafistolés, ces personnages réparés de bric et de broc, MariKa s’amuse à réveiller vos émotions par le biais de peintures, sculptures ou fresques immenses qui transmettent une joie de vivre indéniable.
Caroline Montigneaux est une peintre et dessinatrice dont les œuvres ont figuré dans des expositions et des publications à travers la France. Adoptant une approche gaie et lumineuse de la couleur et de la silhouette, elle compose des portraits amusants à l’encre de Chine ainsi que des œuvres agrémentées d’une touche de street art, le tout dans son univers singulier de Petites Nanas.
Muriel Chevènement (MuChe) peint depuis 1996. Elle a construit son parcours de peintre des cours de l’école des Beaux Arts de Nîmes à un collectif d’artistes montpelliérains.
L’artiste est liée à la nature qui l’entoure, le littoral occitan, les étangs, et plus généralement aux vastes espaces, ces champs de lumière et de couleurs.
Lumière, couleurs, reflets sont au centre de son travail, une interprétation du dialogue qui existe entre les éléments naturels, le ciel et l’eau qui est son miroir. Le minimalisme des moyens picturaux est un désir de pureté, de simplicité.
Mon travail est autobiographique, il s’inspire de mon quotidien, de mes expériences, de mes interrogations ; Il est le reflet de ces moments captés qui restent figés dans ma mémoire. Au gré de mes rencontres, je deviens parfois le vecteur d’expression des émotions des autres que je tente de retranscrire au mieux dans mes tableaux. Mes œuvres deviennent alors le fruit du partage. Lorsque l’image est en mémoire, tout consiste ensuite à retranscrire au mieux l’atmosphère qui émane du moment : supprimer certains contours, interpréter la lumière pour ne garder que l’essentiel. Car au final tout l’enjeu est là, se rapprocher au plus près de l’émotion originelle. Une recherche qui s’appuie sur des éléments qui peuvent sembler antinomique : là où ma technique consiste en un rendu réaliste, ou du moins à retranscrire une certaine réalité, elle doit exprimer l’impalpable.
Le travail d’Hélène Planquelle explore l’équilibre délicat qui unit jouissance et souffrance dans notre rapport l’autre, du point de vue individuel et collectif, à travers des thèmes récurrents comme la dépendance affective, l’attachement, la vulnérabilité, l’acceptation et le rejet, la violence et les rapports de force.
Fervente défenseuse de la figuration, le travail d’Hélène Planquelle s’enracine dans la fascination ancestrale de l’homme pour le récit. L’art n’étant pas tant une réponse qu’une certaine manière de poser les questions, ses œuvres se déploient dans l’ambiguïté, la dualité et la pluralité des sens.
A l’origine de mes collages, il y a mon travail d’illustratrice pour la presse.
Je débute comme assistante dans un studio photo, puis je crée les illustrations en techniques mixtes. Une commande pour un grand magasin de bricolage via une agence de pub me fait découvrir le collage photographique : j’y trouve ma voie, et crée dès lors mes propres images.
Ma passion pour l’histoire de l’art et pour les médias est à l’origine de mes créations personnelles. Je puise ainsi ses inspirations dans les tableaux des musées que je visite régulièrement, de Paris à Londres, Madrid ou Rome ! Je les revisite à sa manière. La composition de mes pièces révèle une multitude de détails contemporains et décalés qui dédramatisent en quelque sorte l’œuvre iconique.
Pour composer mes collages, j’utilise un matériel destiné à finir à la poubelle : mon bureau est encombré de piles de journaux, magazines et autres dépliants qui ont déjà servi et dont personne n’a plus besoin. Je les garde précieusement pour retrouver les fragments dont j’ai besoin : un œil, une main, un bout de voiture, une feuille…
Je les découpe très soigneusement, les scanne, puis à l’aide de la tablette graphique, les place dans ma composition. Commence alors mon travail sur l’ordinateur : retravailler la forme, l’intensité de la couleur, les proportions, les dimensions. Et cela devient de la peinture numérique.
Antoine Renault est un peintre français né en 1963 à Nantes. Basé sur l’île de Noirmoutier, il est connu pour son travail étonnamment réaliste sur l’eau. Ses thèmes sont l’invincible été et la légèreté de l’être. L’inspiration vient de ses deux îles préférées : Noirmoutier et Amorgos.
Sa technique joue en permanence avec la frontière du réalisme : l’œuvre accroche le regard à distance avec une image quasi photographique mais au fur et à mesure que l’on se rapproche, les coups de pinceau révèlent des formes abstraites qui laissent place à l’imaginaire.
Inspiré par son expérience professionnelle de designer, Guillaume Rist cherche à représenter les sujets en leur donnant une nouvelle forme, une nouvelle peau. C’est un jeu avec la forme. Métamorphoser la forme tout en gardant son essence, sa nature, ou encore sa fonction. Ce qui lui permet d’aborder le sujet avec un regard neuf. Partir d’une forme pour s’en éloigner et lui donner une autre réalité.
Sa peinture est influencée par des peintres du Pop art, tant par les palettes de couleurs vives que l’approche graphique. Elle se situe dans une tendance artistique narrative.
Autodidacte, il devient assistant et apprend les rudiments du métier.
Ses motivations le poussent à élargir son champ d’horizon, il part alors pour le studio Pin-Up, où il assiste les plus grands noms du moment, comme Oliviero Toscani, Jean Paul Goude, Peter Lindberg…
Il gagnera ses galons de photographe professionnel rapidement. Sa sensibilité et sa maturité photographique lui ont permis de découvrir un nouvel univers, L’Enfance. Domaine dans lequel il su s’imposer comme l’un des grands spécialistes de la Mode.
Les plus grandes marques de haute couture, la publicité et la presse font appel à lui. L’idée de photographier des enfants , par le biais du portrait, résonne en lui comme une finalité logique. En 2011, la dimension professionnelle ne semble plus lui suffire. Une démarche plus personnelle lui semble alors nécessaire. La naïveté de l’enfant lui permet d’exprimer des émotions vierges de tout préjugé. Il a ainsi mené à maturité plusieurs séries de portraits, chaque série joue sur un registre très différent, le point commun étant une recherche de sens et de symbole réellement mise en scène. Une véritable composition dont la perfection du détail, de lumière, du jeu de couleurs, confère à ses photographies, qui dépassent de loin la simple idée de portrait, le statut de tableau.
Ann Robinson vit et travaille en banlieue parisienne dans les Yvelines.
Artiste autodidacte, elle a pratiqué la peinture et exploré le monde de la couleur dans des modes variés avant de s’engager dans la voie du collage.
La matière première de ses tableaux est constituée de tickets de métro usagés.
Par le fait qu’il vient du dehors, qu’il matérialise l’idée même du mouvement, par son calibre invariable et si parfait, par sa résistance physique, par son enracinement dans Paris, le ticket de métro m’a permis d’incorporer dans chaque tableau tout ce qui anime mon désir de peindre. Il est le vestige insignifiant d’un moment de vie humaine et ainsi, par analogie, une trace de notre condition inscrite dans l’espace et dans le temps, cet espace-temps qui est aussi le cadre vaste et incontestable de toute création. Chaque ticket contient une date, une heure, un lieu, et par la grâce d’un patient travail, toutes les possibilités d’expansion que nous recherchons dans l’expérience artistique.
Je trouve mon inspiration dans le geste de peindre. Spontanément, intuitivement, sans dessin préparatoire, je cherche dans la couleur les formes proposées à l’instar de l’interprétation des nuages. Le rêve inscrit dans la matière se voit mis au monde par cette vision, plus ou moins dirigée par la suite.
Je recherche cette liberté de laisser émerger ce qui doit apparaître. Sans contrainte.
C’est alors une mise à nu, une exposition des corps, une « anaphore » de l’ange qui, dans chaque toile, cherche son trésor.
Mon approche mystique assumée se rapproche d’un rêve éveillé, qui lève le voile sur ces mondes qui nous habitent.
Chacune de mes peintures s’inscrit dans la recherche d’une expression à la fois sensuelle et sensorielle. Ma technique évasive et poétique s’abandonne au gré du dessin, pour expérimenter les accidents de matière dans une démarche qui fait confiance aux éléments. Le résultat réinvente un rêve, à la frontière du concret et de l’improbable, de l’inédit et du désiré. Mes tableaux vibrent de sa passion pour les corps et leurs mystères et la vie indomptable qui les met en mouvement. Le passage de la vulnérabilité de l’artiste à la force nouvellement sculptée sur ses toiles est l’essence même de mon travail artistique.
Nourri de l’esthétique du cinéma muet, de la littérature populaire, des grands maîtres de l’illustration et de la bande dessinée, mon travail tente de construire un univers imaginaire fait de rêves d’enfance, des souvenirs de lecture, ou de réminiscences cinématographiques, avec un aspect narratif souvent marqué, qu’il s’agisse d’histoires connues ou de récits à construire, et une certain humour, créant un contraste que j’espère fécond avec le rendu quelque peu ténébreux de la technique.
L’œuvre de Catherine Vaesca est un mouvement constant entre le hasard et le contrôle du geste artistique. Ce processus de création à la fois contrôlé et accidentel , permet de provoquer de nouvelles combinaisons. Les forces en présence, les tensions et les équilibres se révèlent.
Catherine Vaesca, utilise la fluidité des encres pour créer un langage singulier. L’impression photographique est utilisée comme un médium pictural. À l’aide de pinceaux à calligraphie, elle dilue la photo avec des encres colorées et des eaux particulières.
La matière et la transparence sont sculptées pour faire émerger des formes inhabituelles, voire d’une consistance singulière. Ce n’est pas la photographie qui fait sens mais sa transformation. De l’exploration à la composition, de la figuration à l’abstraction, l’artiste propose un entre-deux, entre matérialité et immatérialité, entre le visible et l’invisible.
Devant l’œuvre le spectateur s’abandonne de la ressemblance et perd ses repères au profit d’une évasion dans la poésie et le rêve.
Les technologies de nos jours évoluent et changent nos comportements, notamment depuis l’émergence des réseaux sociaux. Plutôt que de juger les transformations qui en découlent et de moraliser les utilisateurs, mon travail tend à représenter l’esthé- tique qui en résulte.
Ma propre utilisation des réseaux sociaux me permet de me rendre compte de l’essor d’une nouvelle norme, le selfie, ou l’égoportrait. C’est la contradiction entre intimité de mise en scène, privée, et publication publique, que je souhaite illustrer ; c’est-à-dire dépeindre le passage du personnel à universel et le paradoxe qui en découle.
Ma démarche est simple. Elle consiste à partir d’une photographie d’un modèle prise sur les réseaux sociaux, à la dessiner sur papier en réduisant les formes, en supprimant les visages pour en souligner les courbes à la façon d’images publicitaires. Ensuite, traiter le dessin par ordinateur – en laissant visibles les défauts du numérique – et enfin le peindre / sérigra- phier pour qu’il subisse un ultime traitement humain, artisanal.
Les technologies évolutivent conduisent à des changements de comportements qui développent eux-mêmes de nouvelles postures, aussi j’ai fait le choix d’impliquer ces technologies dans ma démarche. Omniprésent dans nos vies, le numérique s’immisce ainsi dans mes oeuvres, leur apporte une contemporanéité et les situe dans notre présent.
Architecte de formation, Grégory Valentin, est un amoureux des livres, des lignes et de l’Art. Il intègre dans ses tableaux l’intégrale d’œuvres littéraires en jouant avec les espaces, les polices, les lettres pour en restituer une émotion intense et une esthétique parfaite. Grégory Valentin présente un minutieux travail de composition où il va discipliner, contenir et mettre en forme des textes pour recréer l’intégralité d’un livre sous forme artistique. La finalité de son travail présente à la fois une œuvre abstraite reposante et esthétique tout en donnant vie aux œuvres littéraires desquels il s’inspire.
Muni d’un matériel léger – godets Winsor & Newton et bloc de papier Waterford 300g – à 56 ans, Richard Vanlerberghe peint sur le thème récurrent de l’horizon. Formé aux Arts Appliqués de Roubaix, il est dirigeant et créatif en agence de publicité et pratique assidûment l’aquarelle depuis l’âge de dix-huit ans.
Membre fondateur de l’association Aquarellistes en Nord, il peint sur le motif des paysages de la région et d’ailleurs, avec une spontanéité d’exécution qui traduit leur beauté intemporelle.
«Peindre sur le motif est relativement inconfortable et oblige à être spontané, j’aime cela. Cette tension impose d’aller à l’essentiel et d’être synthétique dans ses gestes.» Il tire ses principales influences des maîtres britanniques (Constable, Bonington, Girtin, Turner, Cox…).
www.rvaquarelle.fr
Espace, déploiement de figures – humaines, animales –, de sentiments, de songes sensibles. Glissements d’ombre et de lumière sur la matière presque brute, à peine travaillée, ou comme plus longuement palpée, ciselée, caressée… En quête de traduction sur le vif de la force du mouvement, l’arc des tendons et la pression des muscles… Ou rêveries de la sensualité du corps, la chair frémissante, ou lascive, qui affleure, la fine ligne de la peau, le poids arrondi d’un sein, la courbe d’une fesse, des doigts étirés avides de toucher quoi… espace d’extase réservé derrière les yeux clos…Quête d’un mouvement vital, quête d’équilibre – incarnation et apesanteur, loi de la gravité et tentation de la légèreté… Quête du souffle, de la densité de la chair, de la sensualité de la chair… sur les rives du songe… Ce sont quelques caractéristiques du travail de Saúl Velázquez de Castro.
Les oeuvre de Karen Thomas se concentrent principalement sur la figure repoussant les limites de la peinture en tant que médium. Son travail se situe à la limite de la figuration et d’une certaine abstraction gestuelle, un style distinct, libre et dynamique.
Karen Thomas présente son travail en Europe comme aux Etats-Unis: Elle a participé à la Royal Academy Summer Exhibition à Londres ainsi que The Other Art Fair Londres, Los Angeles, Chicago et New York.
Son travail a été présenté à Zebra One Gallery et TartGallery, Londres et plus récemment au Woolwich Contemporary Print Fair et en exposition solo en collaboration avec Agnès B, Montpellier.
Pour Solid’art,Paris elle propose une sélection d’oeuvres sur toile et papier ainsi que des sérigraphies.
Le papier, choisi pour sa légèreté, sa maniabilité et ses habilités, affirme de plus en plus sa place, en co- hérence avec une palette sobre. Le noir, le bleu sont au centre des travaux avec parfois des apparitions de rouge. L’ensemble forme un clair-obscur, accentué de formes abstraites, où le vide est prépondérant. À travers l’observation de nos caractères et de nos vies elle dépeint nos émotions, nos angoisses et joies avec une violence sous-jacente. Ses portraits sont captés dans une calligraphie et mise en relation l’un à l’autre. Ils renvoient à notre propre image, tant que autres corps humains sont beaucoup plus stylisés dans un mouvement perpétuel, dans un cercle de vie caractérisé par des va-et-vient incessants entre appari- tion et disparition. Nina Urlichs s’intéresse aux connexions humaines et sociétales mises en relation avec l’espace physique et un espace de la pensée, plus large et abstrait que nous nous imaginons et dans lequel nous nous projetons.
Warren Podguszer (Wawapod) à débuté son parcours artistique en 2014 avec la photo de rue. Il compose d’abord à partir d’images et de photos sur support digital, avant de rapidement projeter ses idées sur toiles.
Son univers est un tourbillon de couleurs et de joie qui joue avec les icônes de la Pop-Culture et mélange les courants. Wawapod aime rassembler, mixer les références entre elles, obtenir quelque chose de nouveau à partir d’éléments existants et très populaires.
Son désir est de nous faire voyager à travers l’histoire de l’art tout en nous invitant à plonger dans ses souvenirs d’enfance. Wawapod met en lumière, réinterprète, parodie et rend à la fois hommage à d’immenses artistes tels que Haring, Basquiat et Banksy mais aussi Magritte, De Vinci et Matisse, s’il ne fallait citer qu’eux.
Sa plus récente série se dirige vers un travail sur les courbes, cercles et lignes qui laissent entrevoir des visages et silhouettes d’oeuvres d’artistes actuels aussi bien que de tableaux anciens. Il surprend l’oeil en imbriquant ces images les unes avec les autres.